Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

La fête de Pâques est naturellement associée aux cloches. Savez-vous que l’origine de la tradition des cloches de Pâques date du VIIe siècle ?

  • « À cette époque, l’Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le jeudi saint et le dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s’écoula entre la mort du Christ et la résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du vendredi saint au dimanche de Pâques et pour signaler les offices, on remplace donc le bruit des cloches par une crécelle.
  • La légende, dans certains pays catholiques et particulièrement en France, affirme que, le soir du Jeudi saint, elles partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ. À Rome, elles se chargent d’œufs de Pâques qu’elles répandent à leur retour dans les jardins. Les enfants vont alors les chercher. Pour le voyage, les cloches se munissent d’une paire d’ailes, de rubans ou sont transportées sur un char».

Le 8 février dernier, 102 sénatrices et sénateurs ont déposé la proposition de résolution numéro 536, visant à sauver nos clochers. Par le vote d’une résolution, le Sénat exprime, en application de l’article 34-1 de notre Constitution, un souhait ou une préoccupation à caractère général.

Comme le rappelle l’exposé des motifs de cette proposition, « 2 000 à 5 000 églises risqueraient de disparaître ou d’être vendues d’ici à 2030, à cause du manque d’entretien ». Il faut préciser qu’en application des dispositions de l’article 9 de la loi du 9 décembre 1905, concernant la séparation des Églises et de l’État, les communes sont propriétaires des « édifices affectés au culte, lors de la promulgation de la loi du 9 décembre 1905 ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Après le constat, les sénateurs proposent un plan de sauvegarde, en deux points, de notre patrimoine religieux.

  • Faciliter des solutions financières alternatives aux subventions publiques en ayant recours au mécénat et au « financement participatif », pour assurer l’entretien des églises
  • Mettre en œuvre une opération nationale d’inventaire et de classement du patrimoine religieux et une cartographie précise sur l’ensemble du territoire, à l’horizon 2025.

Au-delà de la religion, un clocher est une partie de notre patrimoine culturel et architectural qui a été édifié par nos anciens. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, autres choses que des « algorithmes » et des abonnements Netflix.

En cette période où toutes nos valeurs traditionnelles ne cessent d’être mises à bas, l’appel des sénateurs : « à une réappropriation et à une resocialisation des édifices cultuels, en garantissant leur accès et en améliorant leur mise en valeur » est une excellente nouvelle, ne pensez-vous pas ?

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

En ces temps agités, surtout restons ancrés.
Gardons nos traditions, préservons nos racines.
Respectons nos anciens, c’est un devoir sacré,
Ils nous ont tout donné, ils sont notre origine.
Ce qu’ils nous ont légué, il faut l’entretenir,
Donnons-nous les moyens, afin d’y parvenir.

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.