Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

Beaucoup, pour ne pas dire écrire tout, est mis en œuvre pour inciter les potentiels acheteurs de voiture, à choisir un modèle électrique. Le « bonus écologique » est largement mis en avant. Pensez donc, jusqu’à 7 000 euros pour une voiture et 8 000 euros pour une camionnette, ce n’est pas rien.

La voiture électrique présente quand même « quelques inconvénients ». Sa batterie contient des métaux lourds qui ont un impact négatif sur l’environnement. Elles ont une relative faible autonomie, mais celle-ci ne cesse d’augmenter. La contrainte de la recharge est (pour le moment) son principal handicap.

Ces quelques inconvénients ne sont pas grand-chose, au regard des « nombreux avantages ». L’absence d’émission de polluants dans l’air et son silence sont largement mis en avant… « conscience écologique » exige. De plus, son « économie » en matière de consommation est un atout financier non négligeable, dans une époque où le prix du pétrole va certainement continuer d’augmenter. Autre « carte maitresse », l’entretien de ce type de véhicule est plus simple et donc, moins onéreux.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Curieusement, n’est pas abordé un phénomène « inattendu » qui devient plus visible, avec l’essor du marché de la voiture électrique. Nous vivons dans une époque où nous sommes sommés de prendre en compte, dans tous les aspects de notre vie, la notion de « durabilité ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette notion qui va de pair avec l’écologie. Mais, « Vlatipas » qu’une dépêche de l’agence de presse REUTERS nous apprend des choses bizarres ! Vous avez dit bizarres ? :

  • « Pour de nombreux véhicules électriques, il n’y a aucun moyen de réparer ou d’évaluer la « réparabilité » des batteries… même légèrement endommagées après un accident.
  • Les batteries peuvent coûter des dizaines de milliers de dollars et représenter jusqu’à 50 % du prix d’un véhicule électrique, ce qui rend souvent leur remplacement peu rentable».

Le résultat est que, quel que soit leur kilométrage, les voitures électriques , même légèrement accidentées… finissent « à la casse ». De ce fait, les assureurs ne vont pas tarder à augmenter significativement les primes, pour assurer les véhicules électriques. Nul doute que ces nouveaux bénéfices serviront à financer des « casses écologiques » ☺.

Comment se fait-il que le monde politique, largement promoteur de ce moderne moyen de transport, n’ai pas anticipé ce phénomène ? À moins que ses décisions n’aient été prises qu’après l’avis d’un « conseil scientifique » !!! Nous avons, hélas, déjà vécu ce que cette étroite collaboration scientifico-politique a donné dans le domaine du « Corona Circus » !!!

Et pourtant, un « patron d’industrie » digne de ce nom, tire la sonnette d’alarme dès 2017. Carlos ANTUNES TAVARES n’est pas n’importe qui. Né à Lisbonne le 17 août 1958, c’est un ingénieur de l’école Centrale de Paris. Passionné d’automobile, il fait la majorité de sa carrière chez RENAULT (trente-deux années) ou il termine « numéro deux » au sein du groupe, derrière le PDG, Carlos GHOSN.

En 2014, il rejoint le groupe PSA, devenu STELLANTIS le 16 janvier 2021. Dans une conférence de presse, donnée lors du Mondial de l’automobile de Francfort en septembre 2017, « l’ami Carlos » interpelle ainsi les politiques, au sujet de « l’électro mania automobile » :

  • « Qui aujourd’hui est en train de se soucier de traiter de la question des mobilités propres dans leur globalité ? Quelles solutions pour la fabrication de batteries, le recyclage des batteries, l’exploitation, mais également l’approvisionnement en terres rares, la nature de la production d’électricité. Etc. ».

Bis repetita placent. Pratiquement un an plus tard, il « remet une pièce dans la machine » avec ces propos de bon sens :

  • « Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
  • Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ? Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?
  • Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ? Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels».

Pour satisfaire, on ne sait plus trop quel « agenda », nous « devons » passer à l’électrique… « quoi qu’il en coûte » !!! Si vous étiez proche de succomber aux arguments de votre concessionnaire automobile, pour acquérir le dernier modèle 100% électrique… c’est le moment de relire du « TAVARES » dans le texte !!!

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Le monde devient fou ? Oui, c’est une évidence.
Sans poser de questions, nous devons accepter,
D’applaudir le « progrès », malgré ses conséquences,
De croire aveuglément, en la publicité.
Avons-nous, réellement, besoin de ces gadgets ?
Qui, malheureusement, détruisent la planète.

Soyez forts, persistez. Je vous aime et vous salue.