Marilyn et Serge, quel beau couple !

15 Fév, 2023 | 0 commentaires

Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Une musique classique au service d’un film

µ Comme souvent dans le cinéma, ce film est l’adaptation d’une pièce de théâtre. En l’occurrence, une pièce de George AXELROD, qui rencontre un grand succès à Broadway. Elle raconte l’histoire de Richard SHERMAN, un publiciste qui vient de déposer à la gare sa femme et ses enfants. Il prévoit de rester seul pour les vacances d’été dans son appartement new-yorkais.

Après sept ans de mariage, il fantasme allègrement sur les filles qu’il rêve de séduire. Sa solitude va vite être troublée par sa voisine du dessus, une charmante blonde. Il ne tarde pas à l’inviter chez lui pour prendre un verre.

Le film sort en 1956 aux États-Unis d’Amérique. La structure théâtrale est très présente dans l’approche du réalisateur du film : Billy WILDER. Presque toute l’action se concentre dans l’appartement de Richard. Elle est filmée majoritairement en plan américain. Il n’y a pas un seul gros plan. Cette manière de filmer restitue la perspective unique du spectateur de théâtre.

La célébrissime scène de la bouche d’aération de métro ou la jupe de l’actrice principale, Marilyn MONROE se soulève, est plus connue que la musique du film qui est du compositeur russe,  RACHMANINOV.

Bien que né à Semionovo en Russie le 1er avril 1873, Sergueï Vassilievitch RACHMANINOV n’est pas un poisson… mais un Bélier ☺. Dès ses neuf ans, il étudie le piano au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il poursuit ses études musicales à Moscou où il rencontre, entre autres, Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI qui apprécie ses talents de pianiste.

À ses vingt-quatre ans, il présente sa première symphonie qui est un échec retentissant. « L’ami Serge » sombre alors dans une dépression dont il ne sortira que quatre ans plus tard, grâce à l’énorme succès de son deuxième concerto pour piano (op. 18). C’est précisément celui qui est utilisé dans le film.

En 1917, la révolution bolchévique le conduit à quitter définitivement son pays natal. C’est à cette époque qu’il écrit un petit prélude pour piano seul, empreint de nostalgie et de sombres sentiments, prélude à son départ douloureux. RACHAMNINOV décède à Beverly Hills, en Californie, le 28 mars 1943, il allait avoir 70 ans.

Voici en 35 minutes et 25 secondes, son deuxième concerto pour piano en Do mineur, Opus 18. Il est interprété par la pianiste virtuose  chinoise Yuja WANG. Elle est accompagné par le London Symphony Orchestra, dirigé par Michael TILSON THOMAS.

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

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