Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

La poule au pot tous les dimanches : voilà une expression française qui est d’actualité. En effet, en cette période où des pénuries de toutes sortes commencent à apparaitre, avoir sur sa table du dimanche une « poule au pot » est, hélas, une espérance qui devient inaccessible à une partie grandissante de nos concitoyens.

Cette expression remonte à la version imprimée de l’Histoire d’Henri le Grand, composée par Hardouin de PEREFIXE, archevêque de Paris, cy-devant Précepteur du Roy en 1661. C’est une œuvre didactique, destinée à l’enseignement de Louis XIV, futur Roi Soleil. L’histoire de la poule au pot est la conclusion d’une conversation au jeu de paume entre le roi Henri IV et le duc de Savoie.

Dans son sens initial, le précepteur du futur Louis XIV, exhortait celui-ci à se préoccuper du sort de son peuple, notamment, en lui assurant au moins une fois par semaine, un met traditionnel de choix : une poule au pot.

Depuis « le bon roi », les choses ont bien changé. Le royaume de France a cédé la place à une chimère,  voulue et réalisée par les néocons américains pour empêcher l’unification économique et politique de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural ». Cela étant rappelé, il est aisé de comprendre que l’institution actuellement en place n’a pas pour objectif son harmonieux développement.

Si la nécessité d’uniformiser les règles et pratiques au sein de la communauté européenne est une nécessité pour le bien être de ses ressortissants, elle ne devrait se faire que « par le haut ». Oui, mais… c’est contraire aux « visions atlantistes » de la Commission européenne et de la bureaucratie bruxelloise.

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

La volaille représente aujourd’hui un secteur économique considérable. C’est le premier type de viande vendue dans le monde et la France est le troisième pays consommateur de volaille en Europe. Nous sommes le seul pays au monde qui a maintenu l’élevage d’une large diversité d’espèces de volailles selon plusieurs modes de production, notamment, avec la création de labels de qualité tels que : Label rouge, Bio, poulet de Loué, de Saint-Sever, du Périgord, du Lauragais, du Berry, du Gâtinais, etc.

Les « crânes d’œuf » de la Commission européenne ne veulent plus voir une crête dépasser des poulaillers. En matière d’étiquetage de la volaille, la norme actuelle, qui date de 1991, définit précisément cinq mentions permettant aux consommateurs de savoir ce qu’il achètent :

  • « Alimenté avec x % de … »
  • « Élevé à l’intérieur – système extensif »
  • « Sortant à l’extérieur »
  • « Fermier – élevé en plein air »
  • « Fermier – élevé en liberté ».

Dans sa « folie normative », la commission envisage de « changer les règles ». L’association nationale interprofessionnelle de la volaille de chair (ANVOL), qui regroupe vingt et une organisations professionnelles de la production de la volaille française, s’indigne. Elle considère, avec raison, me semble-t-il, que :

  • « Si les 5 modes d’élevage existants deviennent facultatifs, et particulièrement ceux concernant la sortie à l’extérieur et le plein air, tout opérateur européen pourra désormais utiliser n’importe quelle autre mention de mode d’élevage sans aucun contrôle (exemples : « Poulets des champs », « Poulets de plein vent », « Poulets libres », « Poulets à l’air libre » …)  ».

Après les grillons dans nos assiettes, la Commission européenne souhaite nous faire manger du poulet d’une provenance mal définie !!! À moins que le ministre de « l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire », récemment saisit par un sénateur… fasse pression auprès de la commission bruxelloise !!!

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Henri, réveille-toi, ils sont devenus fous !
Les « technos » de Bruxelles, ont remplacé le Roy.
À nos poulets fermiers, ils veulent tordre le cou,
Et plonger nos él’veurs, dans un grand désarroi.
C’est urgent : arrêtez, la folie normative,
Qui est finalement, contreproductive.

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.