Introduction.
Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.
Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.
Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».
µ CE QUE L’ON VOIT
Dans notre vie courante, il nous arrive d’employer des expressions qui, quand nous prenons la peine de nous y attarder, sont pour le moins « amusantes ». L’exemple de « se jeter dans la gueule du loup » me semble significatif.
Certes, dans l’imaginaire populaire, le loup était et reste une bête dangereuse, mais de là à mettre quelque partie de son corps dans la gueule de cet animal… cela relève de la pure inconscience. De nos jours, l’expression évoque le fait de se mettre dans une situation dangereuse. L’initiative est volontaire, irréfléchie, risquée et le plus souvent inutile. Avant de « se jeter dans la gueule du loup », il serait plus raisonnable de réfléchir, afin d’éviter les situations dangereuses.
CE QUE L’ON NE VOIT PAS
C’est peu dire que nous vivons une époque « agitée ». Que ce soit dans le domaine social, économique, militaire, religieux, politique… nos habitudes et les certitudes qui vont avec, sont remises en question. Nous sommes, au niveau planétaire, dans une période de profonds changements et il est nécessaire de nous y préparer, afin de sortir « par le haut » et d’œuvrer pour que le monde de demain soit de meilleure facture.
Pour ceux d’entre nous qui ont pris conscience de cette grande mutation, notre responsabilité est d’aider « les autres » à la percevoir et à les rendre plus forts. Nous devons nous concentrer sur les choses essentielles pour que le plus de personnes que possible soit acteur du changement nécessaire pour bâtir le merveilleux monde de demain.
Pendant ce temps-là, une Sénatrice, certainement avec les meilleures intentions du monde, dépose une proposition de loi visant « à améliorer le régime de responsabilité lors d’accidents pouvant être causés par des animaux à l’occasion de fêtes traditionnelles ».
Cette proposition consiste à compléter l’article 1243 du Code civil, par un alinéa ainsi rédigé :
- « Toutefois, en cas de dommage causé par un animal sauvage ou dont la dangerosité était connue de la victime, cette responsabilité ne peut être engagée, en application de l’article 1241, dès lors qu’il est établi que la victime a délibérément encouru un risque, notamment en participant à un évènement qui l’y exposait ou en ne conservant pas une distance raisonnable vis-à-vis de l’animal».
Pour simplifier, cette modification de l’article 1243 du Code civil permettrait d’exonérer de responsabilité le manadier qui lâche ses taureaux dans les rues de la ville, lors de fêtes populaires traditionnelles. Ce serait alors au spectateur victime d’un accident lors de ce type de manifestation, d’établir une faute du manadier pour prétendre à quelque réparation que ce soit.
Mon propos n’est pas de remettre en cause le bienfondé de cette proposition de loi et encore moins les bonnes intentions de la sénatrice qui porte ce texte. Cela étant, elle est membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Jupiter 1er, par ses déclarations et actions, met notre pays en position de belligérant dans le conflit actuel en Ukraine. Il nous « jette dans la gueule de l’ours russe ».
Légiférer sur la sécurité des lâchers de taureaux est-il plus important que modérer les ardeurs guerrières présidentielles ? Le rôle de nos « Z’élus », surtout quand ils sont « d’opposition », n’est-il pas d’éviter de mettre notre pays dans la situation « d’ennemi de la Russie » ?
CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN
L’heure n’est plus aux constats, il est grand temps d’agir.
Le « belliqueux Manu », nous devons l’assagir.
C’est un rôle important de nos parlementaires.
Au-delà des partis, qu’ils soient tous solidaires.
Qu’ils ne légifèrent plus, sur des points de détail,
Pour éviter de « l’ours », les dures représailles.
Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.