Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Un film associé à une musique classique  

Le film « Out of africa » est un de ceux qui nous ont permis de voir le plus de magnifiques paysages africains. Il est adapté du roman autobiographique « La ferme africaine », de Karen BLIXEN, baronne et femme de lettres danoise, quand elle s’installe au Kenya avec son mari en 1913.

Le film retrace dix-sept années de la vie de « l’amie Karen ». Le couple cherche à créer une plantation de café dans l’Afrique orientale anglaise. Quatre années plus tard, le conflit éclate entre les deux époux sur la destinée de l’entreprise. Malgré les nombreuses difficultés, qui feront qu’elle reviendra au Danemark, ruinée et divorcée en 1931, elle passe les plus belles années de son existence au Kenya. En particulier, parce qu’elle y rencontre le grand amour de sa vie, un aventurier et pilote britannique, Denys FINCH HATTON. Réalisé par Sydney POLLACK, avec dans les rôles principaux, Meryl STREEP et Robert REDFORD, le film est récompensé en 1986, par sept Oscars.

Deux anecdotes du tournage :

  • Dans sa quête d’authenticité, « l’ami Sydney» choisit de réaliser une partie du film au Kenya. L’équipe a du faire face à la stricte interdiction du gouvernement kényan, d’utiliser des animaux sauvages pour le divertissement. Cela a obligé la production à faire importer des lions dressés de Californie, pour les besoins de certaines scènes.
  • Peu convaincu par la performance de la doublure de Meryl Streep face au lion, le réalisateur propose à l’actrice de jouer elle-même la scène avec l’animal. Le lion attaché n’étant pas très réactif, le réalisateur tente une prise avec le félin en liberté. Dès que le collier est retiré, l’animal se déchaîne face à l’actrice qui essaie de lui faire peur en retour en agitant son fouet. De ce fait, la scène, on ne peut plus authentique, est parfaitement réussie… dès la première prise☺.

Quelques scènes cultes de ce film sont divinement servies par la non moins divine musique de Wolfgang Amadeus MOZART. Plus précisément, par le deuxième mouvement (adagio) de son unique  concerto pour clarinette, en La majeur, Köchel 622.

Voici ce clip de 7minutes et 15 secondes. Je suis certain que vous allez adorer. Alors ? Conquis ? J’en étais sûr ! Cela vous a donné l’envie d’entendre l’œuvre en son entier. La voici en 31 minutes et 5 secondes, interprétée par la clarinettiste Arngunnur ÁRNADÓTTIR et l’orchestre symphonique d’Islande, sous la direction de Cornelius MEISTER.

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.