Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

Un film associé à une musique classique  

Nous allons aujourd’hui aborder un grand classique du cinéma américain : « Apocalypse Now ». Sorti sur les écrans le 15 aout 1979, ce film est réalisé par Francis Ford COPPOLA.

Au Vietnam en 1970, le capitaine WILLARD (Martin SHEEN) entreprend un voyage périlleux et de plus en plus hallucinatoire en amont de la rivière, pour trouver et achever le colonel KURTZ (Marlon BRANDO). C’est un officier autrefois prometteur qui serait devenu complètement fou. Il se serait constitué, au-delà de la frontière cambodgienne, un royaume personnel sur lequel il règne par la violence et la terreur.

L’histoire du tournage l’a fait connaitre comme le plus maudit de toute l’histoire du cinéma : retards, dépassement de budget, conditions météorologiques cataclysmiques, drogue, caprices des stars du film… Revenons à la musique « classique ».

Elle est utilisée dans une célèbre scène ou une meute d’hélicoptères part en mission d’attaque d’un village sur la berge. Pour galvaniser les équipages, sur un des hélicos est installée une véritable « sono de campagne » qui diffuse avec force décibels, « la chevauchée des Valkyries » de Richard WAGNER.

Dans la mythologie nordique, les Valkyries sont les vierges guerrières qui accompagnaient Odin, le roi des Dieux. Elles mènent une chasse sauvage, à la quête de héros morts au combat pour les emmener au « Valhalla », le paradis de ceux qui sont morts le plus vaillamment au combat.

« La Valkyrie » est un opéra en trois actes de Richard Wagner, qui s’inspire de la mythologie nordique. C’est l’histoire de SIEGMUND qui erre dans la nuit, en pleine tempête, poursuivi par ses ennemis. Quasi évanoui, il trouve refuge chez HUNDING et SIEGLINDE qui l’accueillent pour la nuit.

Bien vite, SIEGMUND reconnait en SIEGLINDE sa sœur jumelle, et tous deux sont pris d’une passion interdite. Le Dieu WOTAN, père des amants incestueux, envoie sa fille, la Valkyrie BRÜNNHILDE, au combat. Celle-ci devra favoriser HUNDING et faire tomber SIEGMUND dans la bataille qui les oppose.

« La chevauchée des Valkyries », utilisée pour le film, se situe à l’ouverture du troisième acte de l’opéra de « l’ami Richard ».

La voici, dans son interprétation orchestrale pendant 5 minutes et 40 secondes par L’orchestre philharmonique Royal de Liège, sous la direction de Christian ARMING.

Puis maintenant en 6 minutes et 23 secondes, par le New York Metropolitan Opera, cette fois,  avec les chœurs, comme dans le film … mais sans les hélicoptères ☺.

Chers lecteurs, mélomanes, cinéphiles… ou pas, je vous aime et vous salue.