Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

La petite annonce du jour :

« URGENT : recherche personnes capables de raisonner les « va-t’en guerres » de ce monde ».

Vladimir POUTINE a parfaitement intégré le fait que les États-Unis d’Amérique mènent une guerre contre la Fédération de Russie, sur le territoire Ukrainien… sans la nommer. Après avoir organisé « la révolution Maïdan » en 2014, les USA n’ont cessé de fournir matériel et personnel à l’Ukraine pour « affaiblir » la Russie.

Devant l’imminence d’une attaque kiévienne, la Fédération de Russie a reconnu les deux républiques indépendantes de Donetsk et de Lougansk, dans la région du Donbass, puis déclenché « l’opération militaire spéciale » (OMS) le 24 février dernier. Les Américains ont alors engagé l’OTAN et l’Europe, dans l’appui, de plus en plus massif, à l’Ukraine.

Nous avions, d’un côté, les USA et ses vassaux qui « aidaient » militairement les Ukrainiens à résister à une « invasion russe » et de l’autre côté, les Russes qui développaient leur OMS, ayant pour objet de « dénazifier et démilitariser » l’Ukraine.

Prenant acte du développement de l’engagement militaire de l’Amérique pour de nombreuses années, transformant « l’aide » en une véritable guerre, « l’ours Vlad » déclare deux choses :

Compte tenu de l’évolution de l’engagement des Américains, aux yeux des Russes, l’OMS est devenue officiellement, une guerre, avec ce que cela implique.

Lors d’une réunion élargie du Conseil du ministère de la Défense, Poutine a rappelé la réalité de la confrontation USA/Russie et qu’elle ne se terminera pas avec la guerre en Ukraine.

  • « Nous continuerons à maintenir et à améliorer la préparation au combat de la triade nucléaire. C’est la principale garantie que notre souveraineté et notre intégrité territoriale, la parité stratégique et l’équilibre général des forces dans le monde sont préservés». 
  • « Nous ne répéterons pas les erreurs du passé… Nous n’allons pas militariser notre pays ou militariser l’économie… et nous ne ferons pas des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin, au détriment de notre peuple et de l’économie, la sphère sociale. Nous améliorerons les forces armées russes et l’ensemble de la composante militaire. Nous le ferons calmement, régulièrement et de manière cohérente, sans hâte».

Du côté américain, c’est presque l’inverse. À leurs yeux, la Russie ayant « reconnu » que l’OMS est en fait une guerre, c’est un premier pas décisif vers… la défaite de la Russie. La déclaration du porte-parole de « Joe l’Indien » est significative :

  • « Comme prochaine étape pour reconnaître la réalité, nous exhortons [Poutine] à mettre fin à cette guerre en retirant ses forces de l’Ukraine ».

De plus, les néocons US envisagent à nouveau l’assassinat de Poutine. Réaction immédiate de la diplomatie russe qui a fait savoir « à qui de droit », qu’une telle action :

  • « serait considérée comme une attaque contre les intérêts vitaux de la Russie, et l’alinéa (d) de l’article 19 de la « Doctrine nucléaire » de la Fédération de Russie prendra toute sa force ».

Que va-t-il arriver en 2023 avec un pareil durcissement des deux parties en présence ? Dans mon « long billet mensuel » de janvier, je reviendrais sur ce « détail » de notre histoire.

« Toute guerre est basée sur la tromperie.

Ainsi, lorsque nous sommes en mesure d’attaquer, nous devons paraître incapables ;

lorsque nous utilisons nos forces, nous devons paraître inactifs ;

lorsque nous sommes proches, nous devons faire croire à l’ennemi que nous sommes loin ;

lorsque nous sommes loin, nous devons lui faire croire que nous sommes proches »

(Sun Tzu)

Chers lecteurs, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.