Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

L’instrument de la semaine

Après l’instrument à cordes de la semaine dernière, nous allons aborder ensemble un instrument à vent.  On distingue deux types d’instruments à vent: ceux avec anche, et ceux sans anche.
Parmi les instruments sans anche, on distingue les instruments à bouche, dans lesquels la colonne d’air est mue grâce à une ouverture circulaire ou longitudinale (flûtes, pipeaux …) et les instruments à embouchure, dans lesquels ce sont les lèvres de l’instrumentiste qui jouent le rôle de l’anche vibrante. C’est le cas de la trompette.

Elle apparait dans l’Égypte ancienne et aussi en Grèce, puis à Rome. Au moyen âge, c’était un simple tuyau de cuivre d’environ un mètre. Au XVIIe siècle, la trompette baroque voit le jour. Son tuyau est plus long et est recourbé. Elle n’émet que les harmoniques naturelles.

Puis dans les années 1790, vient la trompette classique qui comporte des clés d’eau. L’instrument devient ainsi chromatique. Au XIXe siècle, la trompette se dote de deux puis trois pistons qui lui permettent enfin d’émettre toutes les notes.

Autrefois, la trompette tenait une place importante sur les champs de bataille, car sa sonorité claire s’entendait de loin. Comme le tambour, elle servait de moyen de communication pour ordonner de charger, ou au contraire, de battre en retraite. Les tuyaux de cette trompette dite « de cavalerie » sont cylindriques, contrairement au clairon avec lequel on la confond souvent. La perce de ce dernier (la forme de ses tuyaux) est conique, ce qui lui donne un son plus rond.

La trompette n’est pas misogyne, comme nous l’explique la trompettiste Lucienne RENAUDIN VARY.

En voici la preuve avec Alison BALSON qui, en 4 minutes et 14 secondes, nous interprète le rondo du concerto pour trompette en mi bémol majeur de Johann Nepomuk HUMMEL.

Puis une autre, avec Melissa VENEMA, qui à treize ans, nous prouve en 4 minutes et 16 secondes de l’interprétation du classique « Silence », que la valeur n’attend pas le nombre des années.

Passons maintenant aux hommes avec les 3 minutes et 46 secondes du concerto pour deux trompettes et orchestre d’Antonio VIVALDI interprété par Stéphane EXBRAYAT et Alejandro SANDLER. Ils sont accompagnés par l’orchestre de Lutetia.

C’est maintenant le regretté trompettiste Maurice ANDRÉ qui, en 6 minutes et 6 secondes, nous interprète le premier mouvement du concerto en mi bémol majeur de Joseph HAYDN.

Puissent ces joyeuses trompettes, vous évoquer de nombreux moments heureux et des pensées agréables.

Chers lecteurs mélomanes, je vous aime et vous salue.