Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine

Comme l’indique son nom, le hautbois est un instrument de la famille des bois… à perce conique. Cela signifie que la partie de l’instrument proche de la bouche de l’hoboïste est d’un diamètre inférieur à l’autre extrémité, qui s’appelle le pavillon.

La particularité du hautbois est que le son est créé par la vibration d’une anche double. Elle est formée par deux lamelles de roseaux vibrant l’une contre l’autre.

Généralement en ébène, il est formé de trois parties : le corps supérieur, le corps inférieur et le pavillon. Il comprend quinze clefs (dispositif mécanique permettant d’ouvrir ou de fermer les trous d’un instrument à vent).

C’est le hautbois qui a le privilège de « donner le La » à l’orchestre, pour accorder tous les instruments sur la même note.

On trouve des traces de cet instrument dans l’Égypte ancienne. Il reçoit ses lettres de noblesse au XVIIe siècle. Les hautbois se répandent rapidement dans toute l’Europe, y compris en Grande-Bretagne. C’était l’instrument principal de la mélodie dans les premières formations militaires, jusqu’à ce que la clarinette lui succède.

J’ai bien écrit « les hautbois », car c’est une grande famille. On y trouve : le hautbois baroque, le hautbois classique, le hautbois moderne et le cor anglais… qui n’appartient pas à la famille des cors. C’est un hautbois grave, au pavillon en forme de poire. Le XIXe siècle voit son introduction dans l’orchestre symphonique.

Commençons avec le hautbois baroque et Gabriel PIDOUX qui nous interprète en 2 minutes et 40 secondes, la sinfonia de la cantate BWV 156 de Jean-Sébastien BACH. Puis 58 secondes, pas une de plus, avec Le Concerto pour hautbois en Ré mineur de Tomaso ALBINONI, avec Nevena MAJDEVAC au hautbois. Elle est accompagnée par l’ensemble New Trinity Baroque.

Passons au hautbois moderne et 6 minutes d’un extrait du Concerto pour Hautbois en Do majeur, K 314 de Wolfgang Amadeus MOZART interprété par Alexandre GATTET. Nous allons maintenant « aller dans les coulisses » avec 1 minute et 45 secondes de la répétition d’un concert avec l’hoboïste François LELEUX, accompagné par l’orchestre de chambre de Paris, dirigé par Antonio MÉNDEZ. Il nous interprète le concerto pour hautbois en Ré majeur de Richard STRAUSS

Terminons en beauté. Le thème principal du film « The mission » de Paul GREENGRASS en 1986 est composé par Ennio MORRICONE. Il a permis de mettre en valeur le hautbois. C’est l’une de ses musiques les plus connues. Elle a été utilisée dans de nombreuses publicités, depuis sa sortie originale. Le voici interprété en 4 minutes et 6 secondes, par Henrik CHAIM GOLDSCHMIDT.

« La musique est la manière divine de dire de belles, choses poétiques au cœur »

(Pablo Casal)

Chers lecteurs mélomanes, je vous aime et vous salue.