Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

La petite annonce du jour :

 « Banquier central recherche nouvelles rassurantes pour passer l’hiver »

Nos chères banques et assurances commenceraient-elles à tanguer ? Je n’ose le croire, tellement je suis rasssssuré par le texte qui trône fièrement en page d’accueil du site de la banque centrale européenne (BCE) : « Notre principale mission est de maintenir la stabilité des prix. Pour ce faire, nous veillons à ce que l’inflation reste faible, stable et prévisible, afin de vous aider à planifier vos dépenses et votre épargne ».

En même temps, dans le numéro de novembre de sa « Revue de stabilité financière », la même BCE semble avoir un avis « légèrement » différent :

  • « Les pressions inflationnistes se sont accentuées tant au niveau mondial que dans la zone euro sous l’effet de la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie et de leur répercussion sur les autres prix.
  • Blablabla… blablabla… blablabla… dans ce contexte, les probabilités de récession à un an ont nettement augmenté, tant dans la zone euro que dans les autres grandes économies avancées ».
  • Blablabla… blablabla… blablablala dynamique des prix de l’immobilier dépasse les fondamentaux.
  • Blablabla… blablabla… blablablales risques baissiers à court terme pesant sur les prix des marchés de l’immobilier résidentiel ont considérablement augmenté. Un ralentissement aussi prononcé reste un risque extrême.
  • Blablabla… blablabla… blablablal‘inflation élevée et les craintes de récession assombrissent les perspectives économiques des ménages de la zone euro».

Pour ce qui est des banques, ça va mieux, j’espère ! Non, vous êtes sûrs ?

  • « La part des prêts « sous-performants » a continué d’augmenter, tandis que les ratios de couverture des prêts non performants et des prêts de la phase 2 ont diminué au deuxième trimestre».
  • Blablabla… blablabla… blablabla… Malgré une forte détérioration des perspectives de croissance, il n’y a pas eu d’augmentation notable des ratios de couverture du provisionnement au premier semestre 2022».

Et les assureurs ? C’est pareil ?

  • Les assureurs sont vulnérables à de nouvelles augmentations des spreads des obligations souveraines et à la montée des risques physiques liés au changement climatique.
  • Blablabla… blablabla… blablabla… L’augmentation des catastrophes naturelles liées au changement climatique et les coûts associés pour l’économie posent des défis aux (ré)assureurs et peuvent entraîner un élargissement du déficit de protection d’assurance.

Au fait, j’allais « oublier », glissés dans une longue phrase, sept mots « anodins ». À moins qu’ils ne soient pas totalement innocents. (le surlignement est de mon fait) :

  • « D’autres risques pesant sur l’inflation, la croissance et les conditions financières mondiales pourraient également être déclenchés par une hausse plus rapide que prévu des taux d’intérêt, des erreurs de politique budgétaire, une résurgence plus large de la pandémie et des tensions sur les marchés émergents, y compris la possibilité d’un ralentissement économique plus marqué ou correction de succession en Chine».

Ne soyez donc pas surpris si, d’aventure, un « couillonneau-virus » ou bien une « grenouille folle », ou tout autre « trouvaille » de nos éminences scientifiques, venait prochainement faire son apparition.

Si notre économie est quelque peu « touchée » par les aléas de la vie, elle est bien loin d’être « coulée » et ça… c’est rassurant, non ? Quoique… il serait opportun de prendre quelques dispositions patrimoniales, avant que cela ne soit plus possible.

« Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités »

(François-Marie Arouet dit Voltaire)

Chers lecteurs, ayant le pied marin, ou pas, je vous aime et vous salue.