Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

La petite annonce du jour :

« Recherche dirigeants de bonne volonté en vue création nouvelle organisation internationale promouvant paix réelle et durable . Chefs d’État occidentaux, s’abstenir ».

Depuis longtemps, après un drame, une prise de conscience se produit et la réaction la plus courante est : « plus jamais ça ». Parfois, cela débouche sur la création d’une structure censée éviter que ce type d’évènement ne se reproduise.

À la suite de la Première Guerre mondiale, le 10 janvier 1920, est créée la Société des Nations (SDN). C’est la première organisation intergouvernementale : « pour promouvoir la coopération internationale et réaliser la paix et la sécurité internationales ».

Les espoirs mis dans cette institution, installée à Genève, sont hélas vite déçus : les États-Unis font d’emblée défection, l’U.R.S.S. est exclue jusqu’en 1934, l’Allemagne n’y adhère qu’en 1926. L’arrivée d’Adolphe HITLER au pouvoir marque son impuissance au maintien de la paix.

Bis repetita. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les principales puissances alliées créent un nouvel organisme mondial destiné à faciliter la gestion des affaires internationales. L’appellation « Nations unies » est choisie pour désigner l’alliance des pays en guerre contre l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Le 1er janvier 1942, vingt-six pays signent la Déclaration des Nations unies, qui expose les buts des Alliés.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) est instituée le 24 octobre 1945, à la suite de la ratification de la Charte par la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’U.R.S.S. et la majorité des autres pays signataires. Le siège des Nations unies est à New York et bénéficie du régime d’extraterritorialité. Les 193 États membres y sont représentés par un ambassadeur permanent auprès de l’ONU. Depuis le 1er janvier 2017, le secrétaire général des Nations unies est le Portugais António Guterres.

C’est peu dire que les principaux membres de l’ONU ont violé ses règles. La France, la Grande-Bretagne et surtout les États-Unis d’Amérique, ont déclenché des guerres sans son autorisation. Le siège de l’ONU se trouvant à New York, l’extraterritorialité américaine est utilisée à l’encontre des pays « ciblés » dont, évidemment, la Fédération de Russie.

Comme je vous l’ai rapporté le 16 septembre dernier, s’estimant particulièrement brimée, « la Fédération de Russie a proposé de déplacer le siège de cette docte assemblée… vers un autre pays qui, lui, respecterait les obligations d’un État hôte de l’Organisation ».

Les temps changent et les dictats étasuniens ne sont plus aussi facilement acceptés, notamment par la Fédération de Russie. Elle vient d’adresser une lettre aux 195 États membres des Nations unies, décrivant les violations de la résolution 76/122, adoptée par l’Assemblée générale le 6 décembre 2021. Celle-ci rappelait déjà Washington à ses obligations, vis-à-vis des diplomates de l’organisation.

Pire, Vladimir POUTINE envisage de créer une autre structure que l’ONU, pour régler les différents internationaux… en conformité avec le droit international !!! Saviez-vous que le Tsar Nicolas II en 1899 et 1907 a créé les conférences internationales de La Haye. Leur objectif était : « la recherche des moyens les plus efficaces d’assurer à tous les peuples les bienfaits d’une paix réelle et durable » !!!

« Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction »

(Winston Churchill)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.