Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

La petite annonce du jour :

« Recherche ingénieur en armement paresseux. Contacter Général GÉO TROUVETOUT»

J’aime à rappeler aux étudiants que « L’efficacité résulte souvent d’une paresse intelligente ». Il ne faut surtout pas confondre la paresse avec le je-m’en-foutisme. Confronté à une tâche contraignante et rébarbative, le « véritable paresseux » va devenir un « ingénieur en efficacité ». Il va rechercher toutes les astuces possibles lui permettant d’accomplir le travail demandé, avec le minimum d’efforts. Sa ou ses solutions le rendront ainsi plus efficace. CQFD.

À notre époque ou « la tech. » et l’intelligence artificielle règnent en maitre, prenons grand soin à ne pas déléguer trop d’aspects de notre vie personnelle et professionnelle aux technologies, fussent-elles de pointe. À ce propos, le numéro des « Rendez-vous d’Hubert » publié hier vous propose des solutions vous permettant de surmonter les pénuries à venir.

Sans nier l’apport des technologies modernes, il me semble utile, particulièrement en ce moment, de garder et développer nos facultés de curiosité, de réflexion et d’imagination, voire notre « paresse ». Les dispositifs « simples » sont moins souvent sujets aux pannes. Ils ne nécessitent généralement pas … d’électricité pour les faire fonctionner !!!

Comme toutes les guerres, celle en cours en Ukraine permet aux belligérants de « tester in situ » les performances de leurs différents armements. Dans ce domaine, aussi (coucou Félicie), il est classique de rechercher les moyens les plus sophistiqués pour plus « d’efficacité ». Il est établi que la Fédération de Russie possède des missiles hypersoniques dont la technologie de pointe est reconnue… même par le pentagone.

En même temps, exactement comme en matière patrimoniale, « il ne faut pas avoir tous ses œufs dans le même panier ». Les stratèges russes intègrent ce raisonnement en matière d’armement. Les néocons américains peuvent compter sur l’aide de ses alliées, dont l’OTAN. La Russie a aussi des alliés dans cette guerre, au rang desquels, l’Iran. Ce pays est constructeur de drones militaires. Parmi ceux-ci, le « Shahed 136 » acheté et modifié par la Russie, pour devenir le « Goran 2 ».

Loin de la haute technologie, celui-ci est construit en matières plastiques et alliages de métaux légers. Cette aile volante est propulsée… par un petit moteur de cinquante chevaux. Teuf, teuf, teuf. Sa charge est de cinquante-cinq kilos d’explosifs. Il vole aux alentours de 180 km/h et a un rayon d’action d’environ 1 000 kilomètres. Cerise, prune ou pastèque (c’est à votre choix) … sur le gâteau, il ne coûte… que 20 000 euros. À ce prix-là, combien en voulez-vous ?

Ce « petit joueur » dans le domaine de l’armement est d’une efficacité redoutable. Le général de division James MARTIN, commandant des exercices de l’OTAN en Europe, a récemment déclaré : « La prolifération des drones signifie que l’Occident ne peut plus compter sur le contrôle du ciel durant la guerre ». Le « Goran 2 » serait-il le David russe contre le Goliath Otanesque ?

« Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il n’a pas de culotte pour passer l’hiver ? »

(Proverbe québécois)

Chers lecteurs, paresseux ou pas, je vous aime et vous salue.