Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

La petite annonce du jour :

« URGENT. Recherche gazier retraité pour sauver événement sportif. Faire offre à la FIFA »

L’eau et le gaz ne font pas bon ménage, c’est bien connu … sauf chez les professionnels de l’eau gazeuse naturelle que sont Perrier et Saint Yorre, ou c’est même la base de leur commerce. Pour ce qui est des professionnels du gaz, prenons au hasard…. Gazprom. Cette société a des rapports avec l’eau plutôt ambivalents.

En effet, elle n’a pas hésité à faire réaliser 1 196 kilomètres de tuyaux qui ont été déposés dans le fond de la mer baltique, pour acheminer du gaz des gisements russes vers l’Allemagne. Ce choix, fait pour des raisons géostratégiques, montre que cette société, certes indirectement, sait parfaitement bien associer le gaz et l’eau.

Mais quand un sabotage, dont les auteurs sont toujours « inconnus », vient percer ses tuyaux, la société Gazprom n’aime pas l’eau… tout comme les chats !!! Je vous sens perplexe. C’est évident, non ? Pourquoi, me demandez-vous ? Simplement parce que « dans l’eau Minet râle » ☺☺☺. Oui, je sais, elle était facile, mais je n’ai pu me retenir.

Je reprends mon sérieux, quoi que, pour aborder un autre sujet… en rapport avec le gaz. Le titre de ce billet vous a interpellé : quel rapport peut-il bien y avoir entre le gaz et le football ? Allez, je vous aide…parce que « vous le valez bien ».

Même les « non footeux » comme moi, je l’avoue, ont entendu parler de la 22e édition de la coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. Alors, toujours pas ? Les lecteurs du Monde pensent avoir trouvé. En effet, ce journal a récemment titré : « À l’heure de l’urgence climatique, la FIFA et le comité d’organisation qatari ont tenté de vendre un tournoi « neutre en carbone », mais leurs arguments peinent à convaincre ». Le gaz à effet de serre, bien sûr, mais non, ce n’est toujours pas cela.

Une polémique enfle au sujet de corruption, d’atteinte aux droits de l’homme, de désastre écologique…  mieux, ou pire, voilà que prospère une campagne de boycott je préfère employer « représailles », dans notre belle langue, celle de Molière !!!

Ne trouvez-vous pas que cela ressemble « étrangement » aux pénuries et hausses de toutes sortes auxquelles nous nous exposons « à l’insu de notre plein gré » ? Tout cela pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, au risque de « conséquences profondes, durables sur nos vies[…] pour ne rien céder à nos principes de liberté, de souveraineté et de démocratie » !!!

Si j’ai employé le mot « représailles », pensez-vous un seul instant que c’est dû au hasard ? Toute cette tornade médiatique est organisée en sous-main pour « punir le Qatar » de ne pas avoir répondu présent aux aimables injonctions de « l’oncle Sam », pour appliquer les sanctions contre la Russie. Pire, le Qatar s’est aligné sur les décisions de l’OPEP+, de réduire la production de gaz et de pétrole. Normal puisqu’il en fait partie, tout comme la Russie. CQFD.

« Être un ennemi des États-Unis est dangereux, mais être leur ami est fatal »

(Henri Kissinger)

Chers lecteurs, footeux ou pas, je vous aime et vous salue.