Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Dévas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine

La harpe évoque l’eau, la forêt, la nature, les fées, les anges. Depuis ses origines, la harpe était un instrument sacré qui permettait aux prêtres et prêtresses de communiquer avec les dieux. On trouve sa trace dans des tombeaux en Mésopotamie cinq siècles avant notre ère.

L’autre grand berceau de la harpe est sans aucun doute l’Égypte. Elle se répand ensuite dans le Proche-Orient, en Afrique, mais aussi en Europe. Compagne de nombreux voyages mythiques et littéraires, la harpe est un instrument quasi divin. Elle accompagne le roi David dans l’Ancien Testament, puis les troubadours au Moyen Âge et devient l’emblème d’une culture celtique.

Cet instrument appartient à la famille des cordes pincées, technique utilisée depuis l’Antiquité pour faire vibrer les cordes et produire un son. Généralement de forme triangulaire et dotée de cordes tendues, la harpe émet des notes aiguës. On distingue aujourd’hui principalement trois types de harpe.

  • La harpe diatonique à pédales, utilisée dans les orchestres symphoniques. Elle possède 47 cordes, principalement faites en boyau, sauf celles qui accordent des sons plus graves, qui sont faites en métal ou en nylon.
  • La harpe chromatique, concurrente de la harpe diatonique à pédales. Elle comprend 2 plans de cordes croisés.
  • La harpe celtique possède 32 à 38 cordes. Elle est facilement reconnaissable grâce à son arc qui est toujours cintré.

Cet instrument a été mis en avant par quelques grands compositeurs au rang desquels, François-Adrien BOIELDIEU,. Les abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert » connaissent déjà le 3è mouvement de son concerto en ut majeur pour harpe. Même le grand Amadeus Wolfgang MOZART a composé le concerto pour flute et harpe en Ut majeur K 299, dont voici les 8 minutes et 28 secondes du 2è mouvement interprété à la harpe par la très jeune Alisa SADIKOVA, accompagnée par l’orchestre symphonique Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg , dirigé par Arkady STEINLUCHT.

Cet instrument permet d’interpréter d’autres œuvres que celles écrites spécifiquement pour elle. Preuve en est, cette transcription du célèbre « Canon en Ré » de Johann PACHELBEL. Il est interprété en 4 minutes et 8 secondes par les 7 harpistes de l’ensemble « Arpabaleno ». Admirez, dans les gros plans, les cordes en vibration, c’est magnifique.

Voyez en 3 minutes et 24 secondes comment ces mêmes artistes sont capables de ne pas se prendre au sérieux… tout en jouant sérieusement !!!

Restons dans les transcriptions et changeons d’époque avec « la revisite » pour harpe, du non moins célèbre « Despacito ». La harpiste Evélina SIMON nous régale pendant 3 minutes et 37 secondes avec son magistral arrangement.

Passons maintenant à la harpe celtique et profitons pendant 2 minutes et 21secondes, de l’instrumentiste Marion Le SOLLIEC, qui nous interprète son adaptation de « Far over the Misty Mountains Cold » du film « Le Hobbit ». Elle est suivie de Julia CUNNINGHAM, qui, en compagnie du groupe « Celtic harp », nous interprète en 2 minutes et 50 secondes, « The Buterfly », un air traditionnel irlandais.

Nous l’avons dit au débute de ce billet, la harpe nous invite au pays des fées et de la nature. Voici un cadeau : 3 heures, 8 minutes et 38 secondes (vous n’êtes pas obligé de tout écouter) de harpe, pour accéder à une sereine détente.

« Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage »

(Albert Schweitzer)

Chers lecteurs/téléspectateurs, je vous aime et vous salue.