Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

La petite annonce du jour :

« Banque de France cherche rédacteur maitrisant la langue française. Faire candidature au service études. »

Les études de la banque de France (BdF) sont parfois… déroutantes, à plusieurs égards. Son document de travail n° 888, en date du 14 octobre 2022, porte sur « Les différents motifs de détention d’espèces en France ».

Le choix d’un sujet d’étude de nos grands argentiers n’est jamais anodin. Celui-ci laisse présager (aux complotistes de tous poils) que ce travail pourrait bien annoncer quelques mauvaises surprises concernant nos liquidités. Ce document vient à point pour les autorités financières, histoire de « prendre la température » concernant l’usage des espèces.

Dans tout pays ou les citoyens sont étroitement surveillé, comme nous l’avons vu hier, ce qui relève de la détention des billets de banque, est une donnée à parfaitement contrôlée. Et pourtant, notre chère BdF s’interroge :

  • « Bien que la banque centrale connaisse exactement le montant d’espèces émises, il y a un manque d’informations sur qui les détient, pour quels motifs et où elles circulent .
  • En 2019, seuls environ 15 % des émissions nettes (représentant un total de 145 milliards d’euros) sont utilisées pour les transactions domestiques».

Analysons ce document pour essayer de voir ou ils veulent en venir, même si (vous aussi, je pense), j’ai une petite idée là -dessus. Et là… surprise : en cliquant sur le lien « Téléchargez la version PDF du document », comme j’y suis invité…

j’accède à un document de 37 pages… en anglais, excepté son court résumé !!! La banque de France émet des documents à destination du public, principalement français… dans la langue de Shakespeare. Re !!!

Serait-ce « un effet secondaire » des échanges culturels franco-britanniques ? Tient tient, il n’y aurait donc pas qu’en matière d’injection de substances expérimentales, que se produiraient des effets secondaires ? Ne lisant ni ne parlant l’anglais couramment, mes notions s’arrêtant à : « My tailor is rich » , je ne suis pas en mesure de vous éclairer sur cette étude.

Les abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert » ont bénéficié, dès vendredi dernier, des conseils avisés de la cheffe du département des systèmes de paiement de la Banque de Finlande, en matière de détention de liquidités. Parmi tout ce que j’ai publié concernant le cash, voici le billet le plus récent, en accès libre.

« L’humour a non seulement quelque chose de libérateur,

mais encore quelque chose de sublime et d’élevé »

(Sigmund Freud)

Chers lecteurs avides de cash, ou pas, je vous aime et vous salue.