SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

µ La petite annonce du jour :

« URGENT. Recherche solutions pour faire prospérer revendications légitimes sans se mettre à dos la population. Compositeurs-interprètes acceptés. Discrétion assurée. Faire propositions à P.M. Poste restante. Montreuil ».

Si Brigitte BARDOT n’a besoin de personne… , ce n’est pas le cas de Philippe MARTINEZ. En effet, le « patron » de la CGT a besoin d’avoir plus d’adhérents pour « faire le poids » dans les négociations avec le gouvernement et le patronat. Dans le domaine syndical, tout comme en politique, il faut être « le plus fort » pour imposer ses vues.

Seulement voilà, quand il s’agit de secteurs clés (transport, énergie…), lorsque le « dialogue social » est rompu, les mouvements de grèves qui en résultent provoquent « d’énôôôrmes désagréments » au reste de la population. Chaque partie campe alors « officiellement » dans une posture qu’elle souhaite gagnante pour la résolution du conflit. Ce « jeu de rôle convenu » arrange syndicat et gouvernement, au détriment du reste de la population.

Sans vouloir discréditer les parties en présence, quoi que… les quelques éléments suivants permettront d’alimenter votre réflexion sur le phénomène syndical.

  • Selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion, la représentativité syndicale au niveau national et interprofessionnel sont les suivants : CFDT : 26,77% d’audience, CGT : 22,96% d’audience, CGT-FO : 15,24% d’audience, CFE-CGC : 11,92% d’audience et CFTC : 9,50% d’audience.
    • La lutte pour redevenir le premier syndicat représentatif, « mérite bien» quelques mouvements protestataires symboliques, même s’ils « emmerdent les Français ».
    • La défense des intérêts « l’abandon en rase campagne » des salariés licenciés pour cause de refus de l’injection de produits géniques expérimentaux n’en valait pas tant !!!
  • Les syndicats sont financés par : les cotisations de leurs adhérents, les entreprises, les collectivités locales et des subventions publiques.
  • Par ailleurs, certaines des activités ou frais de fonctionnement des syndicats sont pris en charge de diverses façons par les collectivités. Dans la fonction publique, des moyens sont alloués par l’État ou par les collectivités.
    • Le financement de l’activité syndicale représente quatre milliards d’euros par an, dont 3 à 4% représentent les cotisations des syndiqués.
    • 3,6 milliards d’euros proviennent des employeurs, dont l’état. Vous avez dit conflit d’intérêts ?
  • Le taux de syndicalisation en France (derniers chiffres connus : 2016 !!!) est de 11% (20% dans le public et 9% en moyenne dans le privé).

Cette infographie de l’association « Contribuables associés » est une parfaite synthèse du paysage syndical français en 2020.

 Revenons aux termes de la petite annonce du « camarade P.M. ». Nous pouvons comprendre « la discrétion » qu’il promet. Pour ce qui est de la solution à proposer, pourquoi mentionner « Compositeurs-interprètes acceptés » ?

Les abonnés aux « Rendez-vous d’Hubert » ont déjà la réponse. Ils ont même une solution à suggérer à P.M. ☺.

Lecteurs de ce blog, soyez patient, il vous faudra attendre le prochain billet des « mercredis musicaux d’Hubert » pour tout savoir ☹. D’ici là, portez-vous bien ☺.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire »

(Albert Einstein)

Chers lecteur, syndiqués ou pas, je vous aime et vous salue.