Introduction

La musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

Elle permet au plus grand nombre « d’entendre » ce qu’il ne peut encore « voir ». Grâce à la musique, l’homme ressent davantage sa filiation avec les Devas (l’intelligence de la nature). Cette prise de conscience marque une importante étape dans l’évolution de l’humanité.

Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous ne faisons qu’un, car tous reliés « au grand tout ».

 

L’instrument de la semaine

Parmi les instruments composant un orchestre classique type, dans la famille des bois, nous trouvons le basson. Il apparait à la fin du XVIe siècle en Italie sous le nom de Fagotto. Comme son cousin, le hautbois, le basson est un instrument à anche double. C’est un morceau de roseau plié en deux que l’instrumentiste pince entre ses lèvres en soufflant. L’air fait vibrer le roseau et l’instrument sonne. Il est formé de 4 éléments en bois (petite branche, culasse, grande branche, pavillon) et d’un bocal en métal.

Deux sortes de bassons sont actuellement utilisés : le basson allemand (Fagott), le plus répandu, et le basson français, joué principalement en France, au Canada et dans certains pays d’Amérique du Sud. Le Fagott et le basson français diffèrent principalement par leurs anches et, surtout, leurs doigtés.

Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, le basson est confiné à un emploi de soutien harmonique dans le cadre de la basse continue. Antonio VIVALDI est l’un des premiers compositeurs à l’utiliser comme instrument soliste. Depuis l’époque classique, on le retrouve dans toutes les formations orchestrales, qu’il soit mentionné ou pas. Au XXe siècle apparaissent des pièces pour basson seul, qui manifestent une volonté de dépasser les possibilités traditionnelles de l’instrument.

Le basson s’adapte à tous les genres de musique. Commençons avec 3minutes et 14 secondes en compagnie de VIVALDI et Jean-Sébastien BACH revisités par le quintette à vent de CARION. Sans transition, passons au Can can. Je sais d’avance que vous allez adôôôrer les prochaines 1 minute et 39 secondes, ou les membres du quatuor tchèque « Dudlajda fagotiky » se produisent avec leur basson, dans une rue de Berlin ☺.

C’est maintenant au tour des quatre bassonistes du groupe « Camaleon Bassoons » de nous interpréter pendant 4 minutes et 49 secondes leur version du célébrissime « Tak Five » du saxophoniste Paul DESMOND.

Je vous invite à une véritable découverte. Commençons par un contre bassoniste qui joue sa partition, d’une œuvre que vous allez reconnaitre au fur à mesure des 2 minutes et 12 secondes de son interprétation. Laissez s’enchainer la vidéo suivante et vous allez, cette foi pendant 1 minute et 38 secondes, voir les deux contrebassistes de l’orchestre jouer leur partition, alors que les violons de l’orchestre sont en sourdines. Surprenant et surtout, inhabituel, non ? Cela m’a pris du temps, mais je suis content d’avoir déniché ces extraits du 4è mouvement de la 9è symphonie de Ludwig Van BEETOWEN, pour vous montrer à quel point je vous aime .

Puisse ces différents morceaux, vous faire connaitre et aimer cet instrument, d’habitude si discret. Finissons pour aujourd’hui, en beauté, avec le concerto pour basson en si bémol majeur K 191, de Wolfgang Amadeus MOZART, interprété par le bassoniste Aligi VOLTAN. Installez-vous confortablement. C’est parti pour 16 minutes et 49 secondes.

Chers lecteurs/vidéo spectateurs, je vous aime et vous salue.