Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

Je vous propose une devinette… facile ☺. Le 25 mai dernier, nous avons fait la connaissance des traditions musicales suédoises. Regardez et surtout, écoutez, pendant 2 minutes et 15 secondes, la prestation du groupe folklorique « Skandia Dancer » qui interprète une danse traditionnelle suédoise.

Vous ne remarquez rien ?… je vous mets sur la voie : é cou tez bien. Ce rythme ne vous évoque rien ? Si l’on ajoute le « tacatacatac » de danseurs tapant des pieds sur le sol… Vous avez reconnu que nous voilà… en Irlande.

Le chemin le plus court de la Suède à l’Irlande passe par… l’Espagne ☺, ou le groupe « Irish Treble » se produit à l’école américaine de Madrid, dans le cadre d’une rencontre de danse interculturelle. Il nous interprète « Brujas » (les sorcières) en 2 minutes et 42 secondes.

Pour accompagner les danseuses et danseurs… nous avons les musiciens et leurs instruments traditionnels aux sonorités si particulières. Voici, par ordre d’entrée en scène :

Le Bodhràn : C’est un tambourin traditionnel en peau de chèvre tendue sur un cadre en bois circulaire. La tension de la peau est réglée par un système de clefs, de sorte que le musicien puisse jouer, quel que soit le temps. N’en concluez pas trop hâtivement qu’il pleut beaucoup en Irlande ☺.

Le Villeann pipe : c’est l’instrument qui incarne l’âme de la musique irlandaise par excellence. Son nom signifie « coude » en gaélique. C’est l’instrument le plus sophistiqué de la famille des cornemuses. Ce dernier possède en effet un soufflet, qui doit être activé par le bras, tandis que les mains s’activent sur ce que l’on appelle un « chanter », sorte de tuyau constitué de bourdons et de « régulateurs ». Il s’agit de treize clefs qui sont actionnées par le poignet ou le tranchant de la main et qui permettent de créer des accords de trois notes.

L’accordéon diatonique : nous le connaissons déjà, car utilisé dans de nombreuses musiques traditionnelles par le monde. L’accordéon est un instrument à vent à anches métalliques libres. La ventilation est fournie par un soufflet actionné en alternance (poussé, tiré). Les notes sont actionnées par des boutons. Il a été inventé au cours du XIXe siècle.

Le Bouzouki : bien que non traditionnel, le bouzouki irlandais] a trouvé une place dans la scène musicale traditionnelle irlandaise moderne. Le bouzouki grec a été introduit à la musique traditionnelle irlandaise à la fin des années 1960 par Johnny MOYNIHAN. Le bouzouki irlandais d’aujourd’hui a (généralement) quatre cours de deux cordes.

Ajoutons les flutes irlandaises, les violons, la harpe irlandaise, le banjo, la guitare… et nous voilà au cœur de l’âme irlandaise. Cette musique se retrouve partout dans le monde avec toujours autant de plaisir.

Ici, c’est lors d’un mariage à Lancaster en Pennsylvanie, où vous allez voir que la mariée ne résiste pas et se mêle aux danseuses avant les 3 minutes de la danse traditionnelle interprétée en son honneur.

Plus surprenant encore, c’est à Moscou que l’ensemble « musique et danse Loktev » nous régale pendant 3 minutes et 46 secondes d’une danse traditionnelle irlandaise « marcher sur les pierres ».

Là, c’est un flash mob… souvenez-vous, nous avons commencé nos « mercredis musicaux » le 14 avril 2021 avec les flash mobs (nostalgie, quand tu nous tiens). En voici un « Irlandais » à l’aéroport de Bristol C’est parti pour 3 minutes et 43 secondes.

Impossible d’évoque les danses irlandaises sans parler du phénomène « Riverdance ». L’histoire de ce groupe de réputation internationale commence le 30 avril 1994. L’Irlande accueille pour la 2e fois de suite le concours de chant de l’Eurovision. Comme la tradition de ce concours le veut, l’Irlande présente son pays avec un groupe inconnu qui interpréta pendant 7 minutes des chants et danses traditionnels … avec un tel brio… que ce sont quatre minutes d’ovations continues du public !!!

C’est aujourd’hui un spectacle de plus de deux heures. Pour l’avoir vu deux fois lors de leur passage à Paris, je puis vous dire que c’est ex tra or di naire. À voir absolument.

Voici 5 minutes et 55 secondes de Riverdance à Shanghai. Quel chemin parcouru !!! Ex tra or di naire, vous dis-je. Voici maintenant un record du monde.

Le 21 juillet 2013, plus de 115 danseurs de Riverdance en costume, accompagnés par 1 693 danseurs de 44 pays, ont dansé ensemble sur plus d’un kilomètre, le long des rives nord et sud de la rivière Liffey, à Dublin, pendant 5 minutes ininterrompues !!!

Musiques et danses traditionnelles du monde entier sont le ciment qui rapproche les peuples en les reliant à leurs racines.

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux »

(Antoine de Saint-Exupéry)

Chers lecteurs-auditeurs, je vous aime et vous salue.