SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

µ Si le nom « Bretagne » est aussitôt associé au biniou et à la bombarde, il faut savoir que le chant et la danse traditionnels ont aussi une grande place. La musique traditionnelle bretonne utilise des instruments de musique d’origine celtique particulièrement appréciée par les bagadoù ou bien lors des fest-noz où toutes les générations se réunissent pour danser.

Pour les « non bretons », il faut préciser qu’un bagad (bagadoù au pluriel) est une troupe musicale qui se compose de quatre pupitres : une bombarde (instrument à vent typique), une cornemuse écossaise (biniou en Breton) une caisse claire et une percussion. Le bagad est né après la Seconde Guerre mondiale, en s’inspirant du pipe band écossais. Les bagadoù sont très populaires en Bretagne, grâce à la richesse de leur répertoire musical, leur vitalité et leur contribution au renouveau de la culture bretonne. Nous avons aussi l’accordéon qui accompagne souvent les danses.

Les danses sont avec la musique l’une des expressions culturelles les plus diversifiées de Bretagne. Son importance, pour le lien social, a conduit musiciens et chanteurs à développer et enrichir les formes traditionnelles de la danse au cours des siècles. De nombreuses danses nous sont parvenues, grâce aux collectages effectués, ces dernières étant intimement liées à la musique bretonne, en subissent le même sort.

Nous commençons avec 4 minutes et 25 secondes d’un chant et danse typiques de la région du bas Léon : la « ridée ».

Poursuivons avec le groupe de danse bretonne Val d’Arguenon qui nous offre 2 minutes et 52 secondes d’une danse beaucoup plus lente : « le rond »

C’est au tour du Cercle celtique de PLOMELIN au Menez Meur de nous réjouir de 2 minutes et 57 secondes d’une « Mazurka ». c’est une forme de « valse à la mode de Bretagne ».

Passons maintenant à « la gavotte » qui serait l’une des danses les plus anciennes de Bretagne. Le Cercle celtique de PLOUGASTEL accompagné par Tanguy SOUBIGOU nous entraine pendant 4 minutes et 47 secondes dans une « Gavotte Pourlet ».

Nous poursuivons ce rapide tour de danses bretonnes avec 5 minutes et 50 secondes de « Maraichine » avec le dynamique bagad de Vannes.

Impossible de terminer sans ce magnifique hymne à la Bretagne du groupe TrI Yann : « La découverte ou l’ignorance ». Puissent ces aperçus, vous faire découvrir et aimer la si riche culture bretonne.

Chers lecteurs/auditeurs, bretonnant ou pas, je vous aime.