Le fandango de Luigi nous emmène à Sevilla.

26 Jan, 2022 | 0 commentaires

Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

µ La semaine dernière nous avons pu constater, en compagnie de Johann PACHELBEL, que huit notes en deux mesures, répétées vingt-huit fois, pouvaient avoir un effet bénéfique sur nos cellules et nous relier au « grand tout ».

Nous allons, ensemble, aujourd’hui, rester dans cette apparente facilité de répétition d’un thème, avec un autre compositeur, Luigi BOCCHERINI. Né à Lucques, en Italie, le 19 février 1743, il étudie le violoncelle avec son père. Dès l’âge de 13 ans, il se produit en tant que violoncelliste lors de fêtes locales.

Fin 1757, après quelques mois d’étude à Rome, où il est reconnu comme un virtuose du violoncelle, il est engagé par le Théâtre impérial de Vienne, où il séjourne par intermittence jusqu’en 1764.

Entre 1761 et 1766, il compose ses 6 premiers quatuors et fonde avec 3 autres musiciens le premier quatuor stable connu. Ils entament alors une tournée qui les emmène à Vienne, Paris et Madrid.

En 1800, toujours à Madrid, il entre au service de l’ambassadeur de France, Lucien Bonaparte, pour organiser ses concerts et en composer la musique. Il est considéré comme le plus grand violoncelliste de son temps. Atteint de tuberculose, il meurt à Madrid le 28 mai 1805.

L’œuvre que je vous propose aujourd’hui est une interprétation particulièrement originale du quintette pour guitare et cordes en ré majeur G 448, dit « fandango », composé en 1788. C’est pour moi l’occasion de vous faire partager mon amour pour l’Espagne et surtout l’Andalousie.

En effet, le fandango est un style musical et une danse traditionnelle espagnole de couple, d’origine andalouse, sur un rythme 3/4 ou 6/8, accompagné de castagnettes et de guitare. À la fois danse de ville et de théâtre, le fandango est l’une des danses espagnoles les plus anciennes et les plus courantes. Cette version du quatrième mouvement vous permet de vibrer au rythme des pas de la danseuse.

Je puis vous dire d’expérience, que le claquement des mains (et des pieds) en cadence, n’a plus de secret pour moi ☺ (ce n’est pas si facile, regardez bien le violoncelliste de 4 mn 27 ‘’ à 5mn 05’’). En revanche, les castagnettes, c’est une autre affaire ☹. Je vous emmène en Andalousie avec « l’ami Luigi » pendant 11 minutes et 19 secondes, grâce à cette magnifique interprétation du Bremer Barockorchester.

Puisse cette musique, vous transporter vers des endroits où règnent la sérénité et le bonheur de vivre.

Chers lecteurs/auditeurs, je vous aime et vous salue.

Mots clés : Musique

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