Introduction
Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.
Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.
Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.
Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».
Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.
Sujet du jour : L’éducation nationale : quels enjeux ?
µ Chers lecteurs, ne trouvez-vous pas qu’il est temps de ne plus se « cacher derrière notre petit doigt » et de nommer clairement les choses ? Nous avons l’immense chance d’avoir une langue riche et précise. Attachons-nous sans relâche à employer les mots les mieux appropriés à l’expression de nos pensées et prenons grand soin à nous attacher à leur signification.
Dans un de ses sens, le mot effondrement exprime l’idée d’une disparition des valeurs considérées comme valables et acceptées jusqu’alors par une société. L’effondrement est un anéantissement, une destruction, une disparition de sens, un écroulement.
N’avez-vous pas le sentiment que nous sommes actuellement dans une période où de nombreuses valeurs qui faisaient sens dans notre société, sont en voie d’effondrement ?
Si la langue française est riche de mots, notre chère administration est riche… de « bulletins officiels ». Le saviez-vous ? Il existe à ce jour, trente et un bulletins officiels !!! Parmi ceux-ci, intéressons-nous aujourd’hui au « bulletin officiel de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports » et plus particulièrement à son numéro 36 daté du 30 septembre dernier. Deux textes retiennent mon attention.
Le premier, issu des travaux de la commission d’enrichissement de la langue française, a trait au vocabulaire du nucléaire. C’est avec un réel plaisir que nous apprenons la définition de termes spécifiques au nucléaire, comme :
- « Queusot de combustible mox» : qui est l’orifice situé sur le bouchon supérieur d’un crayon de combustible mox, qui permet sa mise sous pression d’hélium avant d’être obturé.
- « Crise d’ébullition » : qui est la formation d’un film de vapeur à la surface externe de la gaine de combustible refroidie par le caloporteur, qui provoque une réduction brutale de l’échange thermique et, en conséquence, une augmentation rapide de la température de la gaine pouvant conduire à son endommagement.
Le second texte concerne les « lignes directrices à l’attention de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale ». Celles-ci ont pour objet « une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire » !!!
Cet engagement « s’inscrit dans une dynamique interministérielle, coordonnée par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et dont le Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 ».
En marge de ce document, il est rappelé : « L’acronyme « LGBT » désigne les personnes « lesbiennes, gays, bi, trans ». Le signe + est ajouté pour inclure l’ensemble des personnes dont l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre s’écartent de la norme dominante ». !!!
Morceaux choisis de ces « lignes directrices » :
- « L’accompagnement des enfants et des adolescents transgenres ou en questionnement sur leur identité de genre peut être entravé par la permanence d’idées reçues sur les transidentités et par une méconnaissance de leurs parcours et de leurs droits. Connaître et comprendre les enjeux relatifs à l’identité de genre et les réalités du vécu des jeunes transgenres apparaît comme un prérequis à une bonne prise en compte de ces élèves en milieu scolaire.
- Pour les élèves concernés, adopter un nouveau prénom et demander l’utilisation de pronoms correspondant à leur genre peuvent être des étapes très importantes. Dans le cas le plus fréquent, quand l’état civil n’a pas été modifié, si la demande est faite avec l’accord des deux parents de l’élève mineur [5], il s’agit alors de veiller à ce que le prénom choisi soit utilisé par l’ensemble des membres de la communauté éducative, le respect de l’identité de genre d’un élève ne devant pas être laissé à la libre appréciation des adultes et des autres élèves.
- De la même façon, pour accompagner ce changement, l’établissement scolaire substitue le prénom d’usage, de manière cohérente et simultanée, dans tous les documents qui relèvent de l’organisation interne (listes d’appel, carte de cantine, carte de bibliothèque, etc.) ainsi que dans les espaces numériques (ENT, etc.).
- Outre l’utilisation du prénom et des pronoms d’usage, le respect des choix liés à l’habillement et à l’apparence est également un aspect important de la reconnaissance de l’identité de genre de ces jeunes. Il appartient aux personnels de veiller à ce que l’expression de genre des élèves ne soit pas remise en cause ou moquée, notamment de la part des autres élèves et des personnels.
- Les élèves concernés peuvent également exprimer des préoccupations liées à l’usage des espaces d’intimité (toilettes, vestiaires, dortoirs). Les choix relatifs aux toilettes, aux vestiaires et aux dortoirs doivent également, dans la mesure du possible, s’appliquer lors des déplacements, sorties et voyages scolaires.
- Enfin, l’accueil des élèves transgenres ou en questionnement sur leur identité de genre ne peut se dérouler dans de bonnes conditions que si chaque école, collège et lycée s’efforce de créer un environnement bienveillant pour tous, que des élèves transgenres y soient scolarisés ou non, en ne tolérant notamment aucune injure transphobe. Cette politique de prévention de la transphobie doit s’inscrire dans une dynamique collective, transversale et dans le cadre de la lutte contre toutes les violences de genre et formes de discrimination. »
Édifiant, non ? C’est à vous seul qu’il appartient de déterminer en conscience, ce qu’il en est de « l’évolution » ou de « l’effondrement » de notre éducation nationale et plus globalement, de notre société.
« Tout le monde le disait. Loin de moi la pensée de soutenir que ce que dit tout le monde doit être vrai. »
Chers lecteurs, « progressiste » ou pas, je vous aime et vous salue.