Introduction

La raison d’être de ces « mercredis musicaux d’Hubert » est de nous habituer à percevoir des vibrations propres à nous élever spirituellement. En effet, tous les grands compositeurs ont dit, à un moment ou un autre, être « habité » lors de leur composition.

La musique produit de nombreux effets dans notre corps alors que, le plus souvent, nous n’en avons pas conscience.

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

Tout ce qui existe sur terre produit du son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes reliés « au grand tout ». L’univers est un immense orchestre. Voilà pourquoi, chaque mercredi, j’ai un immense plaisir à partager avec vous les effets bénéfiques de la musique.

 

Musique du jour

Après avoir exploré la semaine dernière, la musique médiévale (entre le Ve et le XVe siècle), nous allons aujourd’hui passer à une musique de l’époque renaissance et baroque (entre le XVIe et le XVIIIe siècle). Je vous convie à un divertissant moment avec une artiste hors du commun : Christina PLUHAR et son ensemble vocal et instrumental spécialisé en musique ancienne : l’Arpeggiata.

Christina est une musicienne autrichienne multi-instrumentiste. Elle excelle tout aussi bien à la harpe, au luth, au théorbe ou à la guitare baroque. Elle est installée à Paris où elle fonde en 2000, l’ensemble Arpeggiata. La « reine Christine » a le don de réunir de nombreux artistes spécialistes d’instruments anciens de toute l’Europe.

Avec le même brio, elle attire et fédère des solistes exceptionnels venus tout aussi bien de la musique classique baroque que du jazz, de la musique traditionnelle grecque, italienne ou encore… flamenco. Viva España☺.

Ces artistes de renommée mondiale aiment se produire avec l’Arpeggiata, ensemble réellement hors du commun, ou ils peuvent « se lâcher » et retomber en enfance … avec un orchestre, souvent complice.!!!

Je vous propose de commencer avec la soliste italienne Lucilla GALEAZZI, qui entraine les spectateurs du théâtre d’Orange, le 26 novembre 2011, dans son interprétation de « Voglio una casa » (je veux une maison). Voici 4 minutes et 18 secondes de communion artiste-spectateur.

Nous la retrouvons maintenant à la fin d’un autre concert à Paris le 26 février 2014, avec une fameuse brochette d’artistes : la mezzo-soprano chilienne Luciana MANCINI, la soprano espagnole Raquel ANDUEZA, le contre-ténor français Philippe JAROUSSKY et le « danseur-chanteur » alto Vincenzo CAPEZZUTO. Vivez avec eux ces 3 minutes et 3 secondes d’improvisation et de pure folie.

Restons avec l’Arpeggiata et « l’alto-danseur » qui en fin de ce concert du 18 octobre 2016 à Utrecht, est en très bonne compagnie : la soprano espagnole Nuria RIAL, la mezzo-soprano italienne Giuseppina BRIDELLI et le contre-ténor polonais Jakub Józef ORLIŃSKI.

Ces solistes internationalement reconnus comme artistes « classiques » ne se prennent plus au sérieux et s’amusent comme des enfants, en compagnie de l’Arpeggiata et de son cornettiste « déjanté » Doron David SHERWIN. Ce n’est plus un concert, c’est un final acrobatique de 3 minutes et 41 secondes auquel se livrent ces belles personnes. C’est aussi cela, le miracle de la musique.

« La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe »

(Oscar Wilde)

Chers lecteurs, puissent ces quelques merveilleux moments vous « sortir » du quotidien et vous toucher l’âme. Je vous aime et vous salue.