Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les « idiots » que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Les évènements que nous subissons et que nous allons encore subir sont annoncés sur ce blog, depuis 2012. Je n’utilise pas de boule de cristal, mais je collecte et recoupe énormément d’informations. Cela me permet d’extraire les plus pertinentes. Ce recul m’amène à formuler des anticipations cohérentes.

Accéder à une masse d’informations souvent payantes, les vérifier, les trier, prends beaucoup de temps. Dans la vie, il n’y a pas de repas gratuit. Mon travail de lanceur d’alertes à un coût et donc un prix. J’offre gratuitement à un large public, un grand nombre de billets qui traitent de l’écume des choses. Pour m’aider à poursuivre ce travail, je ne demande pas de dons et n’ouvre pas de « cagnotte ».

Si vous êtes prêts à regarder en face une réalité, parfois dérangeante, mais toujours porteuse d’espoir, abonnez-vous aux « Rendez-vous d’Hubert ». En plus de bénéficier de solutions pratiques pour affronter sereinement la période compliquée qui est devant nous, ce sera votre manière de m’aider concrètement à améliorer la qualité de mon travail.

 

Sujet du jour : Tour d’horizon sur votre épargne et son devenir.

Le 19 courant, le Cercle de l’épargne et Amphitéa ont présenté les résultats de leur neuvième enquête annuelle « Les Français, la retraite, l’épargne et la dépendance », menée en partenariat avec AG2R LA MONDIALE.

Les 28 pages de ce rapport sont pleines d’enseignements, prouvant une fois de plus que nous sommes d’irréductibles Gaulois maitrisant parfaitement l’art de cultiver les paradoxes.

En effet, s’ils font preuve de réalisme : 64% pensent que le système actuel des retraites tombera en faillite, sauf profonde réforme. « En même temps » :

  • Les moins de 35 ans à 69% pensent qu’ils n’auront pas de retraite,
  • Les 65 ans et plus, à 70% « savent » qu’elle va diminuer.
  • Les 50/64 ans, donc proches de l’âge de la retraite, sont plus confiants sur la pérennité du système de retraite.
    • 46 % pensent qu’il pourra fonctionner normalement.
  • Alors que les Français pensent majoritairement (64%) que le système de retraite est en danger, ils sont opposés à toute réforme qui aurait, directement ou indirectement, une incidence sur l’âge de départ. :
    • Seulement 29 % des sondés sont favorables au report progressif de l’âge de la retraite à 64 ans
    • 20 % sont pour l’allongement de la durée de cotisation.

Vous avez dit paradoxe ? Venons-en à la « Cagnotte Covid ». Pendant cette période, plus du quart des Français (27%) a épargné « plus que d’habitude ».

  • 38 % des jeunes de 18 à 25 ans ont épargné davantage, pour seulement 24 % des plus de 50 ans.
  • La contraction des dépenses de loisirs voire l’arrêt de la location du logement par certains étudiants explique leur surreprésentation parmi ceux qui ont contribué à la « cagnotte Covid ».
  • La proportion des épargnants « Corona-épargnus» est plus forte chez les sondés disposant de plus de 4 000 euros de revenus par mois (43 % contre 20 % chez ceux gagnant moins de 2 000 euros).

À noter le sentiment de prudence relative à l’emploi de cette épargne :

  • 47 % des sondés veulent conserver l’argent mis de côté depuis le début de la crise sous forme liquide et mobilisable à tout moment.
  • 33 % souhaitent même augmenter leur effort d’épargne.
  • 28 % seraient prêts à utiliser tout ou partie de leur cagnotte pour réaliser des achats.
  • 12 % sont disposés à réallouer cette épargne liquide vers des placements à long terme.

Pour ce qui est du « placement préférés des français » ☺ autrement dit l’assurance vie, leur confiance en l’intérêt de de produit (48%) me semble, hélas pour eux, TRÈS mal placée. La publicité est une chose, la réalité économique en est une autre.

En ce qui concerne l’investissement dans l’immobilier locatif que 62% jugent « intéressant », là aussi, il faut prendre en compte les « réalités peu médiatisées », qui vont impacter la situation de demain. Il est une profonde réforme du droit de propriété… qui continue d’avancer « à bas bruit ». Elle va spolier ceux qui croient encore que « tout va rester comme avant ».

Pour ceux qui veulent aller plus loin, dans le numéro du 21 courant des « Rendez-vous d’Hubert », j’explique les différents éléments à intégrer pour prendre les « bonnes décisions » avant que le plus grand nombre des épargnants ne réalise ce qui se passe réellement.

Tout cela aussi bien en matière d’assurance vie que d’immobilier et aussi que d’assurance décès, en relation avec les effets secondaires des « injections anti-Covid » ☺☺☺.

En cette période où « tout change », il est primordial de remettre en cause les raisonnements patrimoniaux en vigueur jusqu’alors.

« Il est parfois des moissons qui n’arrivent pas à fleurir,

il en est aussi qui, après avoir fleuri, n’ont pas de grain »

(Confucius)

Chers lecteurs, cigales ou fourmis, prudents ou pas, curieux ou suiveurs, je vous aime et vous salue.