Introduction

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester.

Chers nouveaux lecteurs, permettez-moi, en quelques lignes, de « planter le décor ». Pour les plus anciens, vous pouvez passer directement au sujet du jour.

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour aiguiser votre curiosité, élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », concernant votre patrimoine, aussi bien spirituel que matériel.

Ceux qui souhaitent dépasser le simple constat et sont décidés à agir, les « Rendez-vous d’Hubert » vous apportent la compréhension de l’effondrement en cours. Vous apprendrez comment vous y préparer, humainement et matériellement, afin de surmonter au mieux les évènements actuels et à venir.

Dans mes différents billets, je cite très souvent « mon ami Madri ». Pour savoir de qui il s’agit et quelle est son histoire, c’est ici

 

Sujet du jour : Les comptes 2020 de l’Assemblée nationale valent le détour.

Un récent document a attiré mon attention et m’a donné l’envie de le porter à votre connaissance. Il s’agit du rapport de « la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes de l’Assemblée nationale ». Un budget de près de 520 millions d’euros, ce n’est pas rien et cela mérite d’y « jeter un œil ».

Le saviez-vous ? « Les règles applicables en matière budgétaire reposent sur un principe de base, l’autonomie financière des assemblées parlementaires, qui lui-même procède du principe plus général de séparation des pouvoirs ».

Ça commence très fort avec les trois chiffres de l’article 15 de l’arrêté d’approbation du compte de résultat de l’exercice 2020 de l’Assemblée nationale :

  • Produits : 572 156 120 €.
  • Charges : 584 033 641 €
  • Résultat comptable : 11 877 521 €… de déficit ☹☹ ☹.

La lecture des 58 pages du rapport de la commission spéciale est… édifiante. Morceaux choisis de l’introduction :

  • Les évolutions retracées dans les comptes s’inscrivent dans la continuité des tendances précédemment constatées.
    • La confirmation du caractère structurel du défici
    • L’effritement apparent des réserves financières.

Un déficit structurel ? Un « effritement apparent » des réserves financières… nous frôlons l’amateurisme !!!

  • La nécessaire clarification des mécanismes mis en place.
    • L’absence de visibilité sur les effets comptables des immobilisations en cours et des reports.
    • La difficile évaluation des recettes et des dépenses à venir.

On croit rêver : absence de visibilité sur les effets comptables des immobilisations ? Difficile évaluation des recettes et dépenses à venir ? Et le « meilleur » reste à venir…

  • CHARGES DE PERSONNEL. La mise en évidence d’un paradoxe : maîtrise de leur évolution et transparence des dépenses, mais nécessité d’améliorer les informations sur les rémunérations et les charges sociales.

Oui Madri, je t’écoute… comment ? Tu réclames « le licenciement immédiat du directeur de cet établissement » ? Mais te rends-tu compte, mon cher Madri, qu’il s’agit de l’Assemblée nationale et qu’il n’y a pas de « directeur » ? Ce sont nos députés, nos représentants, ceux que nous avons élus.

Certes, le taux d’abstention est de plus en plus élevé au fur et à mesure des différentes élections, et la légitimité des élus diminue en conséquence, mais… ils ont été élus !!!

Tu me dis qu’il est « incohérent » de laisser en place des « Z’élus » qui ont la charge de voter le budget de l’état et de contrôler son exécution, alors qu’ils ne sont pas, de façon récurrente, capable d’équilibrer leur propre budget ?

Tu as certainement raison, mais, vois-tu, c’est un de nos paradoxes. Nous autres, « irrréductibles gaulois » sommes « réfractaire » … même aux nécessaires changements !!! Jusqu’à quand ???

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »

(Albert Einstein)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.