Dans mon billet de lundi dernier, je vous informais d’un délai supplémentaire nécessaire pour la mise en service du « e-enregistrement » relative à la déclaration de don manuel. Retard, bien évidemment dû… au « Corona-retardatus ». C’est et ce sera, n’en doutez pas, le bouc émissaire idéal qui va être utilisé par notre monde politique pour masquer son incurie à faire correctement ce pour quoi il est élu.

 

Déjà en 2019, beaucoup d’états, d’entreprises et de particuliers étaient endettés, très endettés, trop endettés, pour certains même, plus que surendettés. La pseudocrise sanitaire permet d’en « remettre une couche ». Pas de peinture, mais d’endettement !!!

Un des z’énormes z’avantages de cette crise sanitaire, est d’exonérer le monde politique, lorsqu’il sera accusé d’avoir créé un surendettement fatal pour tous, entreprise et particulier. Leur réponse est toute faite : « nous avions le choix entre vous endetter ou vous laisser mourir. Nous avons pris nos responsabilités » !!!

La très intéressante lettre d’avril de la direction générale du Trésor (DGT) est justement consacrée à « L’impact de la pandémie de Covid-19 sur les entreprises françaises ». Une microsimulation a permis aux « matheux de Bercy » d’étudier l’évolution de la situation financière de près de 2 millions d’entreprises françaises, face à la perte d’activité générée par l’irruption d’un certain « Corona-fouteurdepanicus » dans le paysage économique.

Je relève quatre points dans cette étude de la DGT :

  • « La part d’entreprises devenant illiquides aurait été plus élevée de 8,4 points de pourcentage en 2020 que lors d’une année sans crise.
  • Le nombre d’entreprises devenant insolvables aurait été 3,0 points plus élevé.
  • Les entreprises rendues insolvables par la crise sont en moyenne plus productives que celles qui sont insolvables en temps normal.
  • L’effet de la crise sur le bilan des entreprises risque de peser sur leur investissement en phase de reprise».

Les deux derniers points me semblent particulièrement importants à retenir, car, lors de la reprise, je pense qu’il y aura plus de boiteux qu’escompté !!!

Comment ? Vous ne connaissez pas le nouveau variant surendettementus ? Il est pourtant redoutable et sa contamination est exponentielle. Pour paraphraser « l’ami Jeanot » : « Ils ne mourront pas tous, mais tous seront très endettés ».

 

Maintenant que davantage de faits (et ce n’est qu’un début) tendent à montrer que : « ne sont plus forcément complotistes, ceux qui étaient taxés de l’être », je me risque à quelques anticipations que j’assume totalement. La providentielle apparition du « Corona-destructus » :

  • Va permettre d’endetter plus fortement et durablement, des entités (entreprises et personnes physiques) qui avaient pu éviter ce piège.
  • Le monde de la haute finance augmentera le champ de ceux (états, entreprises et particuliers) qui dépendent de son bon vouloir. Je vous le rappelle : « La main de celui qui donne est au-dessus de celle de celui qui reçoit».

À ceux qui le peuvent encore, je renouvelle mon conseil : débancarisez-vous.

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire »

(Henri Bergson)

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.