Or ou dollar ? Les Russes ont choisi. Et vous ?

21 Jan, 2021 | 0 commentaires

Je vous rapporte depuis longtemps la politique de la Chine et de la Russie pour ce qui est de la détention d’or. Si ces deux grands pays ont en commun l’objectif de peser davantage au niveau mondial, leurs stratégies sont différentes.

Pour la Chine, c’est la puissance commerciale qui est développée avec, pour la partie la plus médiatisée, le projet « route et ceinture », c’est-à-dire la réédition de l’historique « route de la soie ».

En ce qui concerne la Russie, c’est l’influence politique et la puissance militaire qui sont utilisées. Il suffit de regarder l’évolution géopolitique du moyen orient, où rien ne se passe sans que soit largement pris en compte l’avis de l’ours russe. La guerre en Syrie en est un très bon exemple.

Au-delà de ces stratégies de conquête de pouvoir, il y a une détermination commune à ces deux pays : la dédollarisation, c’est-à-dire, réduire autant que faire se peut, l’importance du dollar dans l’économie de leur propre pays.

Chine et Russie ont parfaitement intégré la perte de pouvoir d’achat de toutes les monnaies et plus particulièrement, celle du dollar. Elles ont donc depuis de très nombreuses années, accru leurs réserves en or physique.

Pressentant un proche effondrement du système, la Russie a intensifié l’extraction d’or sur son territoire avec l’ambition de devenir à court terme le deuxième producteur d’or de la planète. Parallèlement, elle a augmenté les réserves d’or de sa banque centrale à un niveau historique (près de 11% de plus sur un an).

Tous ces efforts font que les réserves de change de la Russie sont aujourd’hui composées majoritairement d’or alors qu’avant… c’était le dollar.

Les récents évènements politiques aux USA ne me semblent pas de nature à modifier cette tendance.

Ces exemples chinois et russes sont-ils de nature à vous inspirer une stratégie identique ? Voici deux graphiques utiles pour prendre votre décision :

Évolution du cours de l’or sur 20 ans.

Et sur un an, pour vous montrer qu’il y a actuellement une « fenêtre de tir »!!!

Je vous laisse réfléchir… et vais rejoindre mon tapis de méditation.

Je vous aime et vous salue.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL