Le 17 septembre 2020, le ministre de la Santé Olivier Véran commande 5 millions de tests antigéniques « Viva Diag test rapide SarsCov-2 Ag. Leur avantage par rapport aux tests virologiques RT_PCR, réside dans le fait que le résultat peut être obtenu très rapidement « généralement en moins de 30 minutes » précise le ministre.

Le 25 septembre 2020, deux médecins de l’IHU de Marseille…

Non non non. Il n’y a pas que le professeur Didier Raoult à Marseille. Si c’est le plus souvent lui qui s’exprime publiquement, c’est pour parler au nom de toute une équipe de chercheurs/praticiens de très haut niveau. Je reprends :

Ce sont donc les professeurs Pierre-Edouard Fournier (directeur du laboratoire de tests diagnostiques à l’IHU) et le professeur Bernard La Scola (responsable du laboratoire P3 de l’IHU Méditerranée Infection) qui nous apprennent que les tests antigéniques « Viva Diag test rapide SarsCov-2 Ag » donnent lieu à de très nombreux faux positifs, contrairement au test RT-PCR.

Le 16 décembre 2020, la direction générale de la santé (DGS) décide de mettre en quarantaine le test en question en suspendant sa diffusion dans les pharmacies et les divers points où il était distribué.

Le 22 décembre 2020, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), décide « la suspension d’importation, de mise sur le marché, de distribution, de publicité et d’utilisation des dispositifs médicaux de diagnostic Viva Diag test rapide SarsCov-2 Ag ».

Le 30 décembre, la DGS fait parvenir une nouvelle note aux professionnels de santé pour leur indiquer que la suspension des tests antigéniques « Viva Diag test rapide SarsCov-2 Ag » est dorénavant définitive.

Que retenir de ce feuilleton ?

  • Le fameux test antigénique « Viva Diag test rapide SarsCov-2 Ag » provient du laboratoire américain VivaChek dont les sites de production se trouvent en Inde et en Chine. ☹.
  • Les spécialistes de l’IHU de Marseille signalent publiquement les faibles performances du produit le 25 septembre 2020 et il faut attendre le 16 décembre 2020 pour mettre en quarantaine ce produit. ☹☹.
  • Trois mois d’utilisation d’un test défectueux (à 350 € pièce) qui a conduit des personnes déclarées positives à tort, à s’isoler pour rien et, plus gênant, à se croire immunisées alors qu’elles ne l’étaient pas. ☹☹ ☹.

Encore mieux pire. Breizh-Info, toujours bien informé … nous apprend que « Dès le 1er avril 2020, une dizaine de médecins italiens avaient alerté le Journal of Medical Virology sur l’insuffisance du test ». ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹.

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.