Je ne cherche pas à vous faire peur, mais à vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Suis-je pessimiste, complotiste ? Non. Simplement un lanceur d’alerte réaliste. Je suis là avant tout, pour éveiller votre conscience avec amour et bienveillance.

Ne croyez qui que ce soit sur une simple déclaration ou un écrit, moi y compris. Doutez. Soyez curieux. Documentez-vous. Lisez et relisez les positions contraires. Coupez et recoupez les informations. VÉ RI FIEZ afin de vous forger un avis pertinent et agir utilement pour votre patrimoine, avant tout humain, mais aussi matériel.

 

Il est de plus en plus rare dans les défilés revendicatifs, d’entendre cette phrase scandée par une partie des manifestants : « La poli çavecnousLa poli çavecnous ». Nous sommes passés si rapidement (merci « Coronabouquémissairus ») du droit de manifester, au droit de rester chez soi… bien sûr, pour éviter de se contaminer et contaminer les autres !!! Mais revenons à ce slogan relatif à la police.

 

Dans mon billet du 2 septembre dernier, titré : « Voilà pourquoi nous devons soutenir les policiers et gendarmes », je vous expliquais pourquoi à mon sens, nous avions tous « une ardente obligation » de les assurer de notre soutien et de notre compréhension :

« Amis lecteurs, ne tombons pas dans le piège tendu par le monde machiavélique de nos « dirigeants fous ». Nous DEVONS manifester aux gendarmes et policiers, notre compréhension de la délicate position qui est la leur en leur disant, autant de fois que possible, à quel point nous sommes fiers de les voir accomplir leur mission « du mieux qu’ils peuvent » en essayant de concilier les ordres et « la réalité du terrain ». Croyez-moi, leur tâche n’est pas simple ».

Je me permettais même, un conseil :

« Forts de tous ces éléments, je vous invite, lorsque vous croiserez gendarmes et policiers dans la rue, à vous arrêter un instant et à leur exprimer simplement et sincèrement, avec les mots venant de votre cœur, votre compréhension de leur « délicate position ». Témoignez-leur votre admiration et votre soutien pour leur courage de « tenir ».

Le dire l’écrire, c’est bien… le faire, c’est mieux. Lors de ma dernière « montée à Paris », pour faire connaissance avec les étudiants de mes nouvelles classes et rencontrer des clients (pile-poil avant le reconfinement)… j’ai eu la possibilité de « passer aux travaux pratiques ».

J’ai un grand plaisir à vous conter ce qui s’est passé :

Sortant d’un repas d’affaires, j’étais tranquillement assis dans le métro… en train de me curer les dents, évidemment, ce foutu masque pendant à une oreille.

Oui je sais, ce n’est pas bien de se curer les dents en public et encore moins bien de ne pas avoir le masque en permanence, disposé selon la manière prescrite par « les psychopathes » qui nous dirigent. Je vous relate ici comme à mon habitude, les faits, tous les faits !!!

Arrive une station et relevant la tête,  j’aperçois trois fonctionnaires de la police nationale sur le quai, un gradé et deux plus jeunes policiers. Le gradé monte dans le wagon et s’adresse à moi pour me demander de bien vouloir l’accompagner sur le quai, « s’il me plait », ce que je fais, « bien évidemment ».

Là, il me demande de lui présenter une pièce d’identité et il entre alors en contact radio avec son commissariat pour vérifier si je ne serais pas en « indélicatesse » avec la police, voire la justice. Je mets alors ce court laps de temps à profit pour dire aux autres policiers que je comprends leur action et que je les félicite de l’accomplir avec la plus parfaite politesse. Je note sur leur visage un étonnement, voire une gêne à entendre de tels propos.

Le gradé ayant terminé ses vérifications, revient vers moi en me rendant ma carte d’identité et je lui dis : « j’ai mis à côté, je suis verbalisable » ce à quoi il me répond : « Monsieur, je ne vais pas vous faire la morale, mais je me devais d’intervenir ». Je lui témoigne alors mes félicitations pour accomplir avec tant de tact sa difficile mission… Je lis, là encore un étonnement sur son visage devant ces propos que j’imagine inhabituels pour lui.

Puis j’explique à ces trois policiers pourquoi je leur adresse ces paroles élogieuses. Ma qualité d’ancien pompier de Paris qui a côtoyé en intervention, nombre de leurs collègues et qui connait bien leurs difficiles conditions de travail.

Nous n’étions plus dans des échanges classiques entre un contrevenant et des policiers chargés de faire respecter les lois et règlements. Nous partagions tous simplement un moment de convivialité entre humains, ce que nous sommes avant tout.

Je les ai alors informés que je relaterais cet agréable moment sur le blog que j’animais. Nous nous sommes séparé sur des « Merci » de part et d’autre et avec, pour ma part, le sentiment d’avoir vécu un moment de pur bonheur. Je pense ne pas me tromper en écrivant qu’il a dû en être de même pour chacun d’eux… en plus du sentiment du devoir accompli.

Merci à ces trois policiers anonymes. Que cet exemple vous incite à aller à leur rencontre et à les soutenir, car leurs missions vont être de plus en plus difficiles à accomplir, humainement. Soyez conscient que pour le pouvoir en place, il ne faut surtout pas que la police et la gendarmerie « basculent » de notre côté.

Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.