Depuis le 9 janvier 2018, ce ne sont pas moins de 7 billets dans lesquels je vous incite à ne plus être ces con sommateurs et à exercer un pouvoir qui est le nôtre : par nos actions, obliger les fabricants de produits et services, à modifier leurs manières de faire à notre endroit.

Un récent article de Novethic me donne l’occasion de revenir sur « la grève des achats »… Vous connaissez bien maintenant mon attachement à notre belle langue française. Voilà pourquoi je n’emploie pas le terme de « boy…. ». L’introduction de l’article génère l’irrésistible envie d’aller plus loin : « Boycott des hôtels du Sultan de Brunei, des produits Danone au Maroc, de Petit Navire ou de Nutella… en quelques années, le consommateur a pris conscience de son pouvoir à coups de campagnes mobilisatrices dépassant le cercle des militants. Si cette forme de contestation a poussé plusieurs multinationales à améliorer leurs pratiques, le boycott est critiqué par quelques associations qui y voient des conséquences terribles pour les travailleurs, notamment dans le secteur du textile ».

Effectivement, l’association « Collectif éthique sur l’étiquette » craint  le chantage classique des entreprises : « le boycott pourrait entraîner des fermetures d’usines et des travailleurs sans emploi qui risqueraient d’effectuer des tâches, souvent dangereuses, pour obtenir un peu d’argent (délinquance, prostitution, etc.) ».

Voici une autre piste de reprise du pouvoir par les consommateurs : vous, moi, des consommateurs réunis au sein d’une structure définissant le cahier des charges de produits que nous souhaitons (sain, au juste prix, respectueux des producteurs…). Que nous le faisons fabriquer comme nous le souhaitons et aussi commercialiser au juste prix. Certains se disent peut-être « Hubert est un doux rêveur ». Que nenni, ce rêve est une réalité. Elle s’appelle « C’est qui le patron ? ».

Créée sous la forme d’une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) le 27 février 2017, elle a déjà à son actif 19 produits accessibles, 7 à l’étude et 1 en cours d’élaboration. Voilà comment cela fonctionne avec l’un de ces 19 produits, le « lait des consommateurs ».

Notre monde n’est QUE ce que nous décidons qu’il soit. S’il est injuste, chaotique, cynique, amoral… C’est que nous le tolérons. Dans cette période d’effondrement de notre société actuelle, voici un exemple qui prouve qu’avec du bon sens et de la persévérance, un « merveilleux monde de demain » est possible. Visionnez l’histoire de « C’est qui le patron? » et vous me rejoindrez peut-être, comme « consom acteur ».