C’est une question qui se pose tout naturellement lorsque l’on décide de « se remettre en question » et que l’on est pris par l’irrésistible envie de créer sa propre boîte. Dès lors, première possibilité : utiliser les conseils de l’administration de référence, c’est-à-dire le portail de l’économie, des finances, de l’action et des comptes publics, notre célèbre « economie.gouv.fr ». Celui-ci, à mon sens trop méconnu, mérite d’être placé dans les « favoris » de votre navigateur préféré.

Pour ce qui est du financement de notre désormais nouvelle activité, ce site nous propose en premier lieu de faire appel à nos proches (famille, amis, autres relations). Toutes ces sources permettent de bénéficier d’exonération ou de réduction d’impôts.

Autre piste de financement, les aides publiques qui peuvent venir directement de l’État, des régions ou des communes, mais aussi de différentes structures, comme les établissements publics.

Viennent ensuite les prêts d’honneur. Cette forme de financement peu connue se présente sous la forme d’un prêt sans garantie ni caution personnelle, généralement à taux zéro, et inscrit en fonds propres de l’entité nouvellement créée.

Le microcrédit est conçu spécifiquement pour des personnes rencontrant des difficultés d’accès aux financements bancaires. Les microcrédits sont généralement proposés par des acteurs associatifs.

Puis vient le financement participatif aussi appelé « Crowdfunding » qui permet de récolter des fonds auprès d’un large public en vue de financer un projet créatif ou entrepreneurial, qui fonctionne le plus souvent via Internet.

Suivit par les « Business Angels » autrement dit les « investisseurs providentiels », des personnes physiques, souvent anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs eux-mêmes, qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine financier dans des sociétés innovantes.

La liste continue avec les fonds d’investissement. Il s’agit d’actionnaires professionnels qui prennent une participation en capital, majoritaire ou minoritaire, dans des entreprises généralement non cotées en bourse.

Puis se poursuit avec les prêts interentreprises qui avec la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, plus connue sous son appellation « loi Macron », permet aux sociétés de se prêter entre elles.

Enfin, les concours organisés par des associations, fondations, écoles ou autres organisations d’entrepreneurs proposent des concours destinés aux créateurs ou nouveaux chefs d’entreprise.

Il est utile de mentionner ici un autre mode de financement qui a fait ses preuves depuis longtemps, notamment en Afrique, j’ai nommé la tontine. C’est un système « d’épargne-crédit informelle » axé sur la communauté. Voilà une valeur qui monte ? ? ?.

Ce type de crédit est commun chez toutes les catégories de personnes : des commerçants, des étudiants, etc. Autrement dit, il s’agit d’un « groupe d’intérêt commun » avec la finance en son centre. Ce très intéressant mode de financement qui sort « des sentiers battus » est simple à mettre en oeuvre, comme le précise cet article de « Libre Afrique ».

Dans un « groupe tontinier », chaque membre verse périodiquement un montant convenu dans un pot virtuel sous la garde d’un membre du groupe sélectionné agissant en tant que « banque ».

Au terme d’une échéance fixée, un membre encaisse la totalité des économies réalisées grâce au pot. À l’échéance suivante, un autre membre collecte les économies et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les membres en bénéficient à tour de rôle. Le cycle tourne jusqu’à ce que le groupe accepte de mettre fin à sa tontine.

La preuve qu’une certaine forme de « sagesse africaine » a beaucoup à nous apporter.