La rébellion gagne le monde… Ce n’est pas un poisson!!!

1 Avr, 2019 | 0 commentaires

Pour les partisans de « la cause », la rébellion est noble et bonne, alors que pour les tenants de l’ordre établi, toute rébellion est à combattre, éventuellement par tous les moyens, y compris par la violence.

Évènement peu médiatisé, le 24 mars 2019 marque le lancement public d’« Extinction Rebellion », en France. C’est la branche française d’un mouvement international appelant à la désobéissance civique non violente contre l’inaction des gouvernements pour ce qui est de la lutte contre le réchauffement climatique et plus globalement, l’extinction de l’humanité.

Ce mouvement est né en Grande-Bretagne en 2018 à l’initiative d’universitaires notamment, inspiré par la stratégie de lutte pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 60. Il s’est depuis étendu à plusieurs pays, dont les États-Unis, via les réseaux sociaux.

Point important à garder en mémoire, Il n’y a pas de hiérarchie au sein d’Extinction Rebellion. Son logo « représente un sablier vert au milieu de la terre sur fond noir, indiquant que le temps est compté pour de nombreuses espèces. Le vert pour le combat écologique et le noir pour la gravité ». Ce mouvement a une organisation holacratique, c’est-à-dire fondée sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective de tous les membres de la communauté. Il est aussi décentralisé, les groupes régionaux et locaux sont libres d’agir de manière autonome.

Retenons aussi que c’est le type d’organisation d’une partie « moins médiatique » du mouvement des gilets jaunes qui travaille sur ce que les merdias se contentent dédaigneusement de nommer le RIC pour référendum d’initiative citoyenne.

Ne sentons-nous pas que « le système » est à bout de souffle ? Son changement peut se faire dans la violence… ce qui est actuellement en cours, ou bien par la saine réflexion. Je vous recommande, chers lecteurs, de prendre très au sérieux cette démarche et de vous informer sur ce thème, notamment par la lecture du livre « Notre cause commune » d’Étienne CHOUARD, professeur d’économie et de droit à Marseille.

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