Comme vous le savez, j’attache beaucoup d’importance aux mots de notre si belle et expressive langue française. Hélas, très trop souvent, par paresse intellectuelle ou bien pour « être tendance », ces mots qui sont partie intégrante de notre histoire et de notre culture sont remplacés par des anglicismes ou totalement par des mots de la langue de Shakespeare. Plus désolant à mes yeux, l’emploi de la novlangue, tellement prisé par le monde politique et merdiatique.
Commençons par la curiosité. Le dictionnaire LAROUSSE nous précise qu’une personne curieuse :
- « est très désireuse de voir ou d’apprendre quelque chose ».
- « témoigne du désir de voir et de savoir».
Force est de constater que dans notre société « moderne », tout est fait pour nous dissuader d’être curieux puisque les promoteurs de produits et services nous offrent à chaque fois, LA bonne solution. Lorsque j’écris « promoteurs de produits », ce terme englobe la nourriture, les voitures, les médicaments, les appareils électros ménagers, la téléphonie… Mais aussi, les différents produits financiers, immobiliers et bien sûr, les hommes et femmes politiques.
Cela étant, il est aussi possible d’arguer du noble sentiment de la confiance. Confiance dans le prescripteur de « la meilleure solution pour mes intérêts ». Que cela concerne ma santé ou mon patrimoine ou encore le type de société auquel j’aspire. La confiance que les billets de banque que j’utilise journellement ont une valeur réelle… Au fait, aurais-je un jour la saine curiosité de vérifier s’ils ont bien la valeur que les banquiers nous annoncent ??? N’oubliez jamais, chers amis lecteurs que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ».
Non, la curiosité n’est pas « un vilain défaut », comme on nous le martèle dès notre plus jeune âge. Cette phrase attribuée à Augustin d’Hippone (Saint-Augustin pour les « Z’intimes »), est tout à fait révélatrice de ce conditionnement que j’estime, pour le moins, peu épanouissant : « La curiosité n’est qu’un plaisir pervers et dangereux qui détourne du bien ». Être curieux nécessite d’avoir le courage de consacrer le temps qui est nécessaire pour ne plus dépendre de « nos chers bienfaiteurs ». Reconnaissons que l’enjeu mérite quelques efforts.
Notre curiosité assouvie, ce n’est qu’une partie du chemin vers la sérénité qui est parcouru. En effet, grâce aux multiples sources d’information obtenues grâce à cette curiosité, il nous reste à « faire le tri » et donc prendre nos responsabilités… en toute honnêteté et humilité. Juste être vrai envers nous-mêmes. C’est parfois dérangeant, mais croyez-moi, c’est bon d’être en harmonie avec l’être que nous sommes vraiment.
C’est dans cet esprit que depuis 2012, grâce à ce blog, je fais de mon mieux pour alimenter votre curiosité en vous apportant des visions différentes sur l’économie, la géo politique et les choses du patrimoine. J’en ai peu de mérite, car c’est un réflexe pour un ancien pompier de Paris, « d’amorcer la pompe » ? ? ?. Cela étant, c’est à vous seul qu’il appartient d’utiliser à votre profit, toutes les informations que je vous offre avec beaucoup d’amour, pour franchir sereinement les temps difficiles qui commencent à être visibles de tous. Je persiste à penser que le monde de demain sera meilleur, puisque le fruit de l’implication de ceux d’entre nous qui auront fait preuve de curiosité et de responsabilité dans le monde d’aujourd’hui.
Chers amis lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.