Lors de la 10è conférence internationale de l’assurance qui s’est tenue à Paris le 26 octobre dernier, les assureurs ont parfaitement pris conscience que leur plus grand défi à venir était l’arrivée des GAFAM dans leur activité.

Même si cela se fait, pour le moment, relativement discrètement, AMAZON pionnier du genre, propose déjà des services d’assurance dans certains pays, en matière de santé, auto ou encore habitation. En 2017, la firme de Jeff BEZOS avait, via le réseau LinkedIn, lancé à Londres une campagne de recrutement de « professionnels de l’assurance ». Il faut dire que pendant que nos assureurs français perdaient déjà la bataille contre les banquiers, en devenant à leur tour des  « sicaviers », les géants du web avaient bien compris tout le potentiel de la collecte massive des données nous concernant.

L’interrogation de Jacques RICHIER le Pdg d’ALLIANZ France est un aveu : « Nous ne faisons plus le métier comme avant, mais avons-nous bien préparé l’avenir et l’industrie à l’arrivée de la vague des Gafa ? Je ne suis pas sûr ».

Le monde de l’assurance, tout comme celui de la banque, n’a pas encore compris l’importance d’une « bonne relation client » basée sur sa meilleure connaissance… Excepté AXA qui, comme je vous l’ai indiqué dans mon billet du 12 janvier 2017, envisage de faire « ami ami » avec les GAFA.

Les conséquences de tout cela vont bientôt se voir dans « le placement préféré des Français ». Affaire à suivre.