Actuellement, l’électricité est devenue « un produit comme un autre » et il est possible d’acheter son courant aussi bien à EDF qu’à Direct énergie, à TOTAL ou bien à ENI, tout cela, bien sûr, sous le contrôle de la commission de régulation de l’énergie (CRE).
Il faut bien comprendre que dans notre « monde globalisé », EDF producteur d’énergie électrique, vend celle-ci à ses abonnés, mais aussi « en gros » à 31 fournisseurs alternatifs, rien que pour les particuliers . Cela étant, il y a confusion fréquente entre le prix de l’électricité et son coût…qui a fatalement une incidence directe sur le prix que nous payons, quel que soit notre fournisseur.
L’observatoire de l’industrie électrique (OIE) dans sa note de conjoncture de juin 2018, classe la France parmi les moins chères d’Europe, derrière la Hollande, la Finlande et la Norvège. Le prix de vente aux particuliers est de 17 c€/kWh en France selon Eurostat, le coût moyen de production était de 3,5 c€/kWh en 2017. Mais, il nous faut ajouter les taxes qui constituent l’essentiel du prix final (+ 40% entre 2012 et 2016), alors que le coût lui, n’a augmenté « que » de 2% !!!
Parmi ces taxes, la « discrète » contribution au service public de l’électricité (CSPE) imposée par le gouvernement pour payer principalement… les subventions aux énergies renouvelables… dont les éoliennes qui envahissent certains paysages et… les panneaux photovoltaïques qui sont proposés par « les conseillers » aux investisseurs que nous sommes potentiellement. La boucle est bouclée.