Du rififi au-dessus de nos têtes : mais ou est Gérard COLLOMB ?

19 Oct, 2018 | 0 commentaires

La station spatiale internationale (ISS) lancée en 1998 est le symbole que différents pays, dont « les ennemis historiques » que sont les USA et la Russie, peuvent coopérer dans des domaines pacifiques de pointe. En juin 2018, on comptait parmi les participants 49 Américains, 38 Russes, 10 Européens, 6 Japonais et 2 Canadiens. Douze femmes, dont 10 Américaines, une russe et une italienne ont fait partie d’un équipage. Par ailleurs huit touristes payants (de 2001 à 2009), non décomptés dans le nombre de participants, ont séjourné jusqu’à 16 jours dans l’ISS.

Le vaisseau russe Soyouz permet de transporter trois personnes. Il sert uniquement à relever l’équipage. Après le retrait de la navette spatiale, c’est le seul vaisseau jouant ce rôle jusqu’à ce que le vaisseau spatial américain chargé de remplacer la navette spatiale américaine soit au point. Deux vaisseaux Soyouz sont amarrés en permanence à la station pour permettre l’évacuation de celle-ci en cas d’urgence.

Fin août 2018, une fuite d’oxygène sur un des vaisseaux Soyouz amarré en permanence à l’ISS est détectée. La Russie lance une enquête le 4 septembre. Nous sommes là dans un « mauvais polar ». Jugez plutôt les commentaires de Dmitri ROGOZINE, directeur de l’agence spatiale russe Roskosmos : « Nous étudions la version [d’un problème causé] sur Terre. Mais il y a aussi une autre version que nous n’excluons pas : une interférence délibérée dans l’espace […] Il y a eu plusieurs tentatives de percer un trou dans le Soyouz MS-09 amarré au segment russe de l’ISS […] Le trou semblait avoir été fait par une main hésitanteDe quoi s’agit-il : d’un défaut de fabrication ou d’un acte prémédité ? ». Dès lors, sur les « réseaux dits sociaux », cette caisse de résonance totalement incontrôlable… ou trop bien contrôlée ??? Ce sont les interprétations les plus folles qui circulent. Selon l’agence russe Ria Novosti, le député russe Maxime SOURAIEV, également ancien cosmonaute a pour sa part, affirmé que la fissure pourrait être l’œuvre d’un résident de l’ISS voulant provoquer un retour sur Terre plus rapide. « Nous sommes tous humains et n’importe qui peut avoir envie de retourner à la maison, mais cette méthode est très indigne ».

Suite aux déclarations de Dmitri ROGOZINE, la NASA communique: « Cette conclusion ne signifie pas nécessairement que le trou a été créé avec une intention malveillante ou intentionnellement ». L’enquête suit son court et comme le montrent les images fournies par la Nasa, il est évident que “le trou” n’a pas été créé par une micro-météorite, mais plus sûrement par un foret. Et de surcroît depuis l’intérieur du Soyouz. Il est aussi évident que la personne à l’origine de ce trou s’y est prise à plusieurs reprises avant de parvenir à perforer la coque du véhicule.

C’est peut-être la véritable « raison cachée » de la récente démission de notre ministre de l’intérieur Gérard COLLOMB, afin de ne pas avoir à prendre position sur cette sombre affaire de « vivre ensemble ».

Si les diffficultés “d’intégration” se manifestent jusque dans l’espace… il est temps de s’inquiéter!!!

Mots clés : ISS, NASA, Soyouz

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL