Le détroit d’Ormuz relie le golfe Persique au golfe d’Oman. Les pays frontaliers sont l’Iran au nord, le Sultanat d’Oman et les Émirats arabes unis au sud. Long de 63 km et large de 40 km, le détroit d’entrée du golfe Persique est une voie maritime stratégique par laquelle transite plus de 30 % du commerce mondial de pétrole. Contrôlé et partagé entre l’Iran et Oman, son blocage ferait « flamber » les cours du pétrole, avec les répercutions que l’on imagine dans l’économie mondiale.

Pour lutter contre les sanctions économiques infligées par les USA, début août 2018,  l’Iran par la voix de son vice-président Eshaq JAHANJIRI, a annoncé le lancement d’une stratégie « d’habiles résistances économiques » visant à surmonter les conséquences des sanctions américaines et prévoyant entre autres le blocage du détroit d’Ormuz.

Cette déclaration est totalement passée sous silence par nos grands « merdias ». Excusez du peu, s’agissant « d’exercices et de manœuvres militaires dans ce détroit, impliquant un navire de guerre iranien, deux destroyers chinois, un navire logistique et un hélicoptère, et ce, depuis la mi-juin de cette année 2018. Le 29 août, ces exercices sont apparemment devenus opérationnels, et l’Iran a déclaré avoir pris le contrôle militaire total du Golfe et du détroit d’Ormuz.

La flottille chinoise s’est rendue à Oman après « l’exercice naval » a confirmé l’agence chinoise Xinhua. L’Iran a déclaré qu’Oman continuera d’y avoir accès, malgré les pressions de l’Arabie Saoudite et d’Israël. « Curieusement », pas de tweet ou de déclarations tonitruantes de Donald Trump. Bizarre, vous avez dit bizarre ???