La mer Caspiernne, cela ne vous dit pas grand-chose ? Avec ses 371 000 Km2, c’est pourtant la plus grande mer fermée au monde. Située à presque 28 mètre en dessous du niveau des océans, son niveau se réduit insensiblement d’année en année ( 6,72 centimètres par an), phénomène principalement dû au réchauffement climatique. Elle est très poissonneuse et notamment en esturgeons qui fournissent, dit-on « le meilleur caviar du monde ». De plus, ses fonds regorgent de pétrole.
Bordée par 5 pays que sont le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Iran, l’Azerbaïdjan, la Russie, il est facile d’imaginer que « chacun veut sa part du gâteau », entrainant depuis l’effondrement de l’ex-URSS, des tensions géo politique dans la région.
Bonne nouvelle. Le 12 août dernier, dans la ville portuaire d’Aktaou au Kazakhstan, un accord a été signé par les dirigeants de ces pays pour définir un statut pour cette mer si particulière. Elle dispose désormais d’un cadre légal de zone commune aux 5 pays riverains qui prévoit aussi le partage des fonds marins et leurs ressources.
Les sanctions imposées par les États-Unis d’Amérique à l’encontre de l’Iran et de la Russie, n’empêche pas, et c’est tan mieux, ces deux pays d’œuvrer pour un apaisement des tensions régionales.
Les présenter en permanence comme des “épouvantails” comme le font les “grands merdias Z’occidentaux”, mérite certainement quelques nuances.
Seuls les esturgeons seront les grands perdants de cet accord.