MONSANTO est mort… vive BAYER

23 Juin, 2018 | 0 commentaires

Le feuilleton MONSANTO continue de se dérouler. Dans mon billet du 27 octobre 2017, je vous relatais les scandales des « études scientifiques », bien sûr en faveur de la multinationale, qui étaient rédigées par des employés de la firme et qui étaient « signées » par des scientifiques.

Le 23 avril 2018, je vous informais du fait que de la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe VESTAGER ne voyait aucun inconvénient… sur le plan de la concurrence, à l’achat de MONSANTO par BAYER. À ce sujet, je pronostiquais que « cette opération lui permettrait d’échapper aux milliers de plaintes des victimes du Glyphosate ».

En effet, tout comme l’héritage de notre Johnny HALLYDAY national, l’union de Monsanto et Bayer selon les clauses du contrat, s’agissant d’une fusion ou un achat, permettrait à Bayer d’acquérir « une virginité médiatique ». La récente décision de Bayer de supprimer le nom Monsanto me semble aller dans ce sens. N’oublions pas que Monsanto à « inventé » le Glyphosate, autrement dit le Roundup, tandis que Bayer a inventé l’acide acétylsalicylique, autrement dit l’aspirine. Le service marketing de Bayer va devoir « jouer serré » avec le grand public.

Mots clés : Bayer, Glyphosate, Monsanto

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL