Ce n’est pas que les herboristes soient membres du mouvement politique cher à notre président, mais clairement, ils entendent revenir sur le devant de la scène des « traitements non conventionnels » avec une démarche allant dans le sens d’une reconnaissance officielle.
A l’occasion de leur congrès des 20 et 21 avril dernier à Bayonne, ils ont présenté les grandes lignes de « la mission d’information sur le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d’avenir » créée par un groupe de sénateurs, le « rassemblement démocratique et social européen ».
Si le premier diplôme d’Herboriste fût créé en 1778 par la faculté de Médecine de Paris, sous la pression des pharmaciens, il a été supprimé en France par une loi du 11 septembre 1941, assurant le monopole de cette profession sur la vente des plantes médicinales. Martine Blaize de Peretti, dernière de « la dynastie des herboristes Blaize » à Marseille, souligne l’importance de s’adresser à un professionnel compétent pour tout ce qui concerne les plantes. Il faut donc saluer ce renouveau d’une profession, à n’en pas douter…. D’avenir.