SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

Voici passé le « premier pont de mai » et les suivants sont « dans les tuyaux ». Pour beaucoup d’entreprises, mai, c’est « le mois maudit » alors que pour beaucoup de salariés, c’est l’avant-goût des vacances. Un récent sondage de la société OpinionWay pour Homair, nous apprend que 45% des Français, grâce aux nombreux ponts du mois de mai « se sentent un peu en vacances ». Jusque-là, ce résultat est « conforme » à cette profonde pensée philosophique qui nous caractérise, nous autres français et qu’a si bien chanté l’inoubliable Henry SALVADOR « le travail, c’est la santé ».

Quand, dans ce même sondage, à la question « Vous est-il arrivé de faire rater des jours d’école à vos enfants au mois de mai pour partir en week-end ? », 65% ont répondus « Non et je ne le ferais pas », nous voilà rassssuré… Quoi que !!!

En effet, 49% des foyers ayant un enfant de moins de 18 ans déclarent « qu’ils l’ont fait ou que cela ne les gênerait pas de le faire ». Pauvre Jules FERRY, tu dois te retourner dans ta tombe.

Il est vrai que si la « loi Ferry » n° 11-696 du 8 mars 1882, rendait l’enseignement primaire obligatoire en France, elle laissait le choix pour « Le père, le tuteur, la personne qui a la garde de l’enfant, le patron chez qui l’enfant est placé », du lieu ou serait accomplie cette obligation « soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute autre personne qu’il aura choisie ». Le code de l’éducation dans ses articles L 131-1 à L 131-13, actuellement en vigueur reprennent « modernisés » ces principes de l’instruction obligatoire.

Aussi “moderne“, le fait de privilégier le repos au travail, surtout celui des enfants qui sont, ne l’oublions pas, les dirigeants de demain !!!