Le 13 décembre 2017 à la suite de l’enquête sur le blanchiment de capitaux, l’évasion fiscale et la fraude fiscale, le Parlement européen a adopté des recommandations concernant la responsabilité des avocats et conseils fiscaux.
Cette fois-ci, c’est au tour de l’ organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) d’essayer de colmater les brèches laissées par les normes régissant l’échange automatique de renseignements entre les différents pays. C’est l’usage de montages financiers complexes (structures offshore, trusts…) qui est ciblé par l’organisation.
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE , enfonce le clou : « Le temps est révolu pour les évadés fiscaux et leurs conseillers qui ne jouent pas le jeu et continuent de cacher leurs avoirs à l’étranger ».