Les modes de consommations émergents

16 Mar, 2018 | 0 commentaires

L’Observatoire Société et Consommation (L’ObSoCo) a récemment publié une étude sur l’évolution de nos modes de consommation. Conduite du 13 au 26 décembre 2017 sur la base d’un échantillon de 4.034 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 à 70 ans.

Cette enquête (après celles de 2012, 2013, et 2015) montre par exemple que le « glanage », c’est-à-dire le fait de récupérer des objets ou des meubles sur les trottoirs, continue de progresser. Près de 41 % des personnes interrogées ont eu recours à cette pratique au moins une fois au cours de l’année 2017 (+3 points par rapport à 2012). Contrairement à une idée reçue, les sondés ayant des revenus élevés (plus de 5.000 euros mensuels) font autant de « glanage » que ceux avec des revenus plus modestes (moins de 1.500 euros par mois).

Décidément “tout fou l’camp” si les riches viennent manger le pain des pôôôvres”. À quand les i Phones dans les poubelles?

Entre autres points intéressants, la défiance à l’égard des enseignes de la grande distribution, et des grandes entreprises : respectivement 44% et 41 % des Français disent ne pas leur faire confiance, alors qu’ils sont 80 % à faire confiance aux artisans et autant à faire confiance aux petits commerçants.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL