Dans mon billet d’hier, je vous faisais part du niveau TRÈS élevé de l’indice de Shiller, révélateur de désordres boursiers. Aujourd’hui, je vous relate un autre point de vue, totalement différent.
Grenoble École de Management et l’association des Directeurs financiers et des contrôleurs de gestion (DFCG) mesure chaque trimestre depuis plus de 20 ans, le climat des affaires tel que perçu par les responsables financiers des entreprises à travers le monde. Pour le quatrième trimestre 2017, l’enquête s’est déroulée du 21 novembre au 7 décembre 2017 :
“Notre indicateur de climat des affaires s’inscrit, à nouveau, en hausse en Europe ce trimestre pour atteindre 66,9 contre 63,4 au trimestre précédent sur une échelle de zéro à cent. C’est le plus haut niveau que nous avons observé depuis l’origine de notre série en 2002. Le précédent point haut datait de décembre 2006 (66,3). Sur un an glissant, l’indicateur enregistre un bond de plus de 10 points (56,6 en décembre 2017). Il est essentiellement tiré par l’Allemagne (78,6) et la France (64,5) mais il est frappant de constater que pour la première fois depuis la crise de 2008, l’ensemble des pays pour lesquels nous avons des données dépasse le niveau de 55 et affiche un niveau d’optimisme compatible avec une croissance économique soutenue“.