La Turquie s’émanciperait-elle de « son protecteur » américain ?

Le coup d’État manqué de cet été contre le président Recep Tayyip ERDOGAN a été pour celui-ci l’occasion d’une purge « soigneusement dosée ». À cette occasion, il a licencié plus d’une centaine d’officiers turcs rattachés à l’OTAN , obligeant leurs familles à demander l’asile à la Belgique.

Le torchon brûle encore plus lorsque, pendant les manœuvres de l’OTAN en Norvège de la mi-novembre de cette année, le président ERDOGAN et le père fondateur de la Turquie moderne, Mustafa ATATÜRK, ont été dessinés sur une « carte des ennemis ».

La réaction du gouvernement turc a été d’exhorter le législateur à reconsidérer l’adhésion du pays à l’OTAN.

Une étape supplémentaire est franchie avec les « conseils » du président ERDOGAN à sa banque centrale turque d’acheter activement de l’or physique, au détriment du dollar. Rien qu’au 3ème trimestre, elle a acheté 30,4 tonnes du précieux métal. Encore une attaque contre le « roi dollar ».