Début 2016, Patrice PERRIER, un éleveur de Haute-Saône, doit vendre son matériel agricole et son bétail pour régler ses difficultés financières (407.000 euros de dettes). Un an après la vente aux enchères, Patrice a repris une activité, non plus en EARL (entreprise agricole à responsabilité limitée), mais en son nom propre.

Un cousin a racheté ses 70 vaches lors de la vente aux enchères, Patrice essaie de monter un crédit pour commencer à rembourser. Lucide, il précise : « « Je sais que si on ne se regroupe pas, mon exploitation est condamnée d’ici les cinq prochaines années » ». Faut-il aimer son métier pour ainsi ne pas se laisser abattre.

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