Impôt sur le revenu : les pertes sur minibons sont déductibles jusqu’à 8 000 €

31 Mar, 2017 | 0 commentaires

Le « crowdfunding », autrement dit, en bon français, le financement participatif, s’il n’est pas nouveau, connait un regain d’intérêt en cette période où le monde bancaire n’inspire plus la confiance d’autre fois. Le principe est simple : un projet a besoin de fonds pour être réalisé et des particuliers croyant en ce projet y contribuent financièrement sous la forme de don. La liaison entre les deux peut être directe ou indirecte, via des plateformes qui vont recenser ces deux besoins et les mettre en relation. Dans le « crowdlending », si le principe est identique, la différence se situe dans le fait qu’il ne s’agit plus d’un don, mais d’un prêt. Autrement dit, c’est un placement qui peut s’avérer rentable….ou non.

Quand il y a des profits, le fisc n’est jamais loin. L’ordonnance n° 2016-520 du 28 avril 2016 a donc institutionnalisé ce financement participatif en créant les « minibons » dons les gains sont l’objet d’un prélèvement forfaitaire de 24%, des prélèvements sociaux et sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Dans sa « grande bonté », l’administration fiscale, en cas de perte en capital, accorde une réduction d’impôt sur les intérêts perçu sur d’autres projets à hauteur de 8 000 €.

Lien vers la source :

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE D’INFORMATION


DERNIERS BILLETS MIS EN LIGNE


Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Certificats d’économie d’énergie : vous avez dit économie ?

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), créé en 2005 pour inciter à la maîtrise de la consommation énergétique, est dénoncé comme complexe, opaque et coûteux. La Cour des comptes juge ses résultats difficiles à mesurer et entachés d’un fort effet d’aubaine. Financé hors budget de l’État, son coût — environ 5,3 milliards d’euros par an — est répercuté sur les factures des ménages et des entreprises. Ce mécanisme ferait ainsi peser directement sur les consommateurs le financement de la politique énergétique.

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Laizinjeccions : on peut débattre de tout, sauf des chiffres !

Une étude de l’AIMSIB analysant les données officielles de 28 pays européens pour explorer les corrélations entre mortalité toutes causes confondues et injections anti-Covid. Les auteurs y affirment que les corrélations positives…

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Banques et assurances françaises ? Tout va bien !

Le système bancaire français reste globalement solide fin 2024, malgré une légère hausse du risque de crédit, surtout pour les PME et la consommation. Les assureurs affichent une collecte en hausse et un marché en croissance, mais leur ratio de solvabilité recule et leurs placements, très majoritairement en valeurs mobilières, interrogent sur leur résilience réelle.

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

Le changement climatique n’est pas catastrophique. Si c’est Bill qui le dit !

évolution des discours sur le changement climatique : certains dirigeants comme António Guterres appellent toujours à agir, tandis que d’autres figures – Ted Nordhaus, Bill Gates ou certains rapports scientifiques récents – nuancent ou revoient leurs positions sur l’impact du CO₂ et les scénarios catastrophistes. Le texte s’interroge enfin sur les enjeux économiques liés aux marchés du carbone et appelle à passer à l’action.

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

Énergie électrique : entre volonté politique et effets secondaires !

La transition électrique portée par des choix politiques dissimule des coûts réels : dépendance au lithium, extraction polluante, recyclage des batteries et enjeux géopolitiques. Le succès écologique affiché du véhicule électrique cache des externalités stratégiques et environnementales majeures.

SOCIAL