Depuis près de dix ans, les constructeurs américains affichent des records historiques de vente, année après année (17,5 millions de voitures en 2016, soit deux fois plus qu’en 2009). La baisse des taux de crédits ainsi que le pétrole américain bon marché en sont la cause.

Revers de la médaille, les 1 100 milliards de dollars de prêts sont une véritable bombe prête à éclater. Après celle des subprimes immobiliers de 2008, les USA se préparent à subir les «  subprimes auto loan » qui signifie « prêts automobiles à risque.

Ce n’est pas étonnant si l’on se souvient de ce que j’appelais en 2010 « l’affaire General Motors ». Souvenez-vous, en 2008, GM était au bord de la faillite.  C’est alors qu’Edward WHITACRE junior, le patron de GM de l’époque, a fait un choix stratégique. Se plaignant que les organismes de financement automobiles n’accordaient pas suffisamment de crédit à leurs clients, il a racheté un des plus importants : la société de leasing AmeriCredit pour 3,5 milliards de dollars en juillet 2010 avec un objectif affiché : produire un maximum de voitures pour « sortir du rouge GM » en offrant des crédits à une clientèle de moins en moins solvable. Selon la formule d’Edward WHITACRE: «Quand vous possédez une entreprise, vous pouvez lui dire quoi faire».

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