Dieu qu’il est dur de gouverne ce pays !

10 Nov, 2025 | 1 commentaire

Introduction

Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!

Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme :  Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven… je suis attentif à ce que fait ma main gauche et, plus particulièrement, son auriculaire.

Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages. Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde.  Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience.

Je le surnomme affectueusement « Madri », en rrroulant le R, comme nous le faisons, ici en Espagne. Un peu comme les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais, curieusement, elle ne rrroule pas les R) !

 

Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Je me réjouis de voir que vous allez bien. Il est vrai que je le souhaite si ardemment et avec tant d’amour, qu’il ne peut en être autrement 😍.

C’est l’histoire… d’un carburant

Quand j’écris « E 85 », cela vous évoque-t-il quelque chose ? Il s’agit d’un carburant particulièrement avantageux pour ceux qui l’utilisent.

C’est le 1er juin 2006 que le gouvernement français lance l’expérimentation de ce nouveau carburant. Deux régions pilotes, la Champagne-Ardenne et la Picardie testent des flottes de véhicules fonctionnant avec du bioéthanol.

À la suite du rapport de l’ancien pilote de formule1, Alain PROST, le 1er janvier 2007, la commercialisation des biocarburants est généralisé.

Le Superéthanol (E85) est un carburant composé en majorité d’éthanol (entre 65 % et 85 % selon les saisons) et d’essence (15 % à 35 %). L’éthanol utilisé provient principalement de matières premières agricoles renouvelables, comme les céréales (blé, maïs) et la betterave sucrière.

À la différence du sans-plomb 95, qui provient de la distillation de pétrole étranger, le bioéthanol affiche une étiquette nettement plus écologique. En effet, il est issu de la fermentation et de la distillation de végétaux contenant du sucre ou de l’amidon (betteraves sucrières, blé, maïs, raisins, etc.).

Autre avantage, son origine est locale. La France a produit 4,58 millions de tonnes de sucre de betterave lors de la campagne 2024-2025. Sa production lui permet de se maintenir à la première place en Europe.

Elle dispose des ressources pour fabriquer son propre bioéthanol. Avec 30,7 millions de tonnes de betteraves et 2 millions de tonnes de cannes récoltées en 2022, la production française atteint 12 millions d’hectolitres. Elle s’impose comme le premier producteur de bioéthanol de l’Union européenne.

L’autre argument du E85 est son prix :

C’est essentiellement dû à une fiscalité avantageuse. L’État ne prélève que 11,83 centimes/litre de droit d’accise sur le E85. Pour comparaison, il est de 68,29 centimes/litre pour le SP95 et de 59,40 centimes/litres pour le diesel.

Pour profiter de ce carburant, deux possibilités : soit acquérir un véhicule équipé, dès l’origine, du dispositif « Flex-85 », soit faire équiper son véhicule à essence classique, d’un « boîtier éthanol eFlexFuel ».

Ce dispositif permet d’adapter le moteur pour qu’il fonctionne aussi bien à l’essence qu’à l’E85. Installé par un professionnel agréé, il garantit un fonctionnement « bi carburant », en toute sécurité.

Le succès est là. En 2024, le Superéthanol-E85 a franchi le cap des 3 800 stations-service équipées en France, soit près de 40 % des stations du territoire.

Le parc flex-E85 a augmenté de 8 %. Il atteint désormais 400 000 véhicules fin 2024, dont 250 000 véhicules essence équipés de boîtiers E85 et 150 000 véhicules flex-E85 d’origine.

Le dictat écologique et le verdissement généralisé amènent l’état à être très généreux pour les automobilistes qui se convertissent à l’E85 :

  • Carte grise moins chère (voire gratuite) selon les régions. Certaines collectivités locales délivrent une aide à l’installation d’un boîtier de conversion allant jusqu’à 500 €.
  • Au niveau national, les véhicules équipés pour l’E85 bénéficient d’un abattement de 40% sur leur taux d’émission de CO2. Celui-ci va jusqu’à 250 g/km de CO2 dans le calcul du malus écologique.

L’arroseur arrosé

Comme vous le savez, l’état a besoin d’argent, de beaucoup d’argent en cette période compliquée. Depuis une certaine « dissolution Macronesque », les ministres et les députés ne savent plus comment taxer et, en même temps, assurer leur prochaine réélection.

Le projet initial de loi de finances pour 2026 (PLF 2026) prévoit la réduction progressive de l’avantage fiscal pour l’E85. Les lobbys concernés n’ont même pas le temps d’exercer leur pression, que le gouvernement… se rend compte qu’il a décidé de convertir à ce carburant, 40 000 véhicules officiels, pour faire des économies ! Dur, dur, de gouverner 😥.

Conclusion

L’ensemble du monde politique : des différents chefs de l’état aux parlementaires, tous bords confondus, a « façonné avec application », un imbroglio de textes et de pratiques.

Au fil du temps et dans quasiment tous les domaines, cela nous a amenés à une situation totalement ubuesque, incontrôlable et irréformable.

Pour en sortir, il est nécessaire de TOUT mettre à plat… avec l’œil neuf de personnes « de la société civile ». Celles qui produisent, qui « ont les mains dans le cambouis » et savent de quoi elles parlent.

Elles seules sont capables, d’expérience, d’apporter de réelles solutions à ces problèmes, souvent créés sciemment, de toutes pièces.

 

À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. Entre-temps, prenez grand soin de votre corps et de votre esprit.

Gardez précieusement en mémoire que la personne la plus importante de votre vie, c’est vous. Ce n’est pas ce qu’en pensent les autres.

Aimez-vous et faites-vous confiance, car vous le valez bien ! Je vous aime et vous salue.

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Mots clés : Carburants

1 Commentaire

  1. Amiot

    Salutacion de la tripulacion Hubert,

    Arnaud Rousseau, un agro-industriel à la tête de la FNSEA

    https://www.paris-bistro.com/cuisine/alimentation/arnaud-rousseau-un-agro-industriel-a-la-tete-de-la-fnsea

    Ce céréalier de Seine-et-Marne qui gère une exploitation familiale de 700 ha

    plantés en colza, blé et maïs est aussi un industriel. Il a succédé à Xavier Beulin, ancien patron de la FNSEA décédé en février 2017, à la présidence du groupe Avril. Ce géant agro-alimentaire réalisant près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires est spécialisé notamment dans le colza, les huiles (Puget et Lesieur) mais aussi dans les agro-carburants, la nutrition animale et la chimie.

    Un habitué des assemblées générales d’actionnaires

    Mais qui est cet ardent défenseur de la loi Duplomb ? Arnaud Rousseau a un grand nombre de casquettes, ou plutôt de chemises. Si celle-ci est à carreaux, il incarne l’agriculteur et le dirigeant de la FNSEA, principal syndicat du secteur qui revendique 212 000 adhérents. Lorsqu’elle est bleu pâle avec cravate en soie, on est face au grand patron, habitué des assemblées générales d’actionnaires et qui parle en millions d’euros.

    Arnaud Rousseau, dont le 78e congrès de la FNSEA a été le premier en tant que président, est un homme très occupé. On le retrouve administrateur ou dirigeant d’une grosse quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes : directeur de la multinationale Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), administrateur de la holding du même nom, directeur général de Biogaz du Multien, spécialisé dans la méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en l’huile, président du conseil d’administration de Sofiprotéol, qui finance des crédits aux agriculteurs. La liste est longue.

    https://www.usinenouvelle.com/article/bioethanol-tereos-met-en-service-une-usine-de-200-millions-d-euros-a-lillebonne.N1358592

    Bioéthanol : Tereos met en service une usine de 200 millions d’euros à Lillebonne
    Spécialisé dans la transformation de la betterave, des céréales et de la canne à sucre, le groupe Tereos (France, siège social à Lille dans le Nord) achève la mise en service de son usine de production de bio-éthanol de blé à Lillebonne (Seine-Maritime).
    à nos vélos Hubert…pas de stations en Espagne coût d’exploitation exorbitant.

    Réponse

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