Introduction
Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!
Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme : Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven… je suis attentif à ce que fait ma main gauche et, plus particulièrement, son auriculaire.
Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages. Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde. Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience.
Je le surnomme affectueusement « Madri », en rrroulant le R, comme nous le faisons, ici en Espagne. Un peut comme les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais, curieusement, elle ne rrroule pas les R) !
La ruine d’un pays
Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Aujourd’hui, je vous invite à un voyage lointain… à Caracas. Cette ville est située au nord du Venezuela et son nom complet est : « Santiago de León de Caracas ».
Cette ville fait partie de la région « Capital » qui comprend 3 états : Miranda, Vargas et Caracas ainsi que 604 villes, dont celle de Caracas. Elle a été créée en 1567 par l’espagnol Diego de LOSADA et présente, vue d’ici, quelques particularités.
En effet, elle est constituée de 5 municipalités (Liberador, Chacao, Barutz, Sucre et El Hatillo). Elle couvre 433 km2 et compte 5 millions d’habitants. C’est la plus grande ville du Venezuela. Elle est aussi la capitale du pays.
Une crise économique terrible survient au début des années 1980. Elle provoque, à l’initiative de son président, Carlos ANDRÉS PÉREZ, l’intervention du fonds monétaire international (FMI)… avec son cortège de réformes sociales et financières destructrices.
Une augmentation du prix des transports en commun de 30 %, suivie d’une augmentation de 100 % trois mois plus tard, met le feu aux poudres. Les étudiants manifestent et se révoltent. Le 27 février 1989, à Caracas, c’est l’émeute,
Elle est connue sous le nom de « Caracazo ». La répression féroce de la part de la Guardia nacional, de la police militaire et de l’armée de terre, provoque de très nombreux morts.
Les répercussions sur la bourse de Caracas sont vertigineuses. En 2013, l’indice de la Bourse du Venezuela oscille autour de 100. Les dévaluations successives de la monnaie nationale (le Bolivar) amènent la Bourse vers 1 000.
Le 2 janvier 2015, l’indice cote 3 936. Un an plus tard, jour pour jour, il est à 14 588. Il touche 100 000 en juin 2017, puis 551 875 le 6 octobre.
Le 5 décembre 2017, l’indice est à 1 409 000. En février 2018 il est à 4 millions. Les autorités venezueliennes finissent par diviser l’indice par 10 millions fin 2018. Il redémarre sa cotation à 0,1.
Un parallèle intéressant
Cyrille JUBERT est un spécialiste reconnu des métaux précieux et, plus particulièrement, de l’argent. Les fidèles lecteurs de mes différents écrits le connaissent bien.
Il s’est livré à un exercice fort intéressant. Comparer l’évolution de l’indice de la bourse de Caracas avec l’indice boursier américain Dow Jones Industrial Average (DJIA).
Sa démonstration l’amène à ces conclusions :
- « En réalité, plus il y a de création monétaire, plus la monnaie se dévalue. Si vous prenez la valeur du Dow Jones exprimée en onces d’or, la Bourse a baissé de moitié depuis 2000. La hausse de la Bourse à Wall Street est donc une illusion d’optique, comme celle de Caracas ».
N’étant pas, comme lui, un spécialiste de l’analyse graphique, mais… par d’autres approches, j’arrive aux mêmes conclusions. Aussi bien pour ce qui est de la réelle valeur de l’or, «physique», bien sûr, que de l’effondrement monétaire en cours.
Conclusion
Le «syndrome de Caracas » proposé par «L’ami Cyrille» nous montre qu’il est urgentissime d’acheter de l’or et surtout de l’argent, comme «l’ami Hubert» vous le recommande depuis de nombreuses années.
À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. D’ici là, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.
On ne choisit pas la crise, mais on peut choisir de s’en protéger. C’est le rôle du GUIDE DE SURVIE.
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